Up-to-date your ego (mettez Ă jour votre profil)
Jane B. le chante (no comment, tout le monde aime Jane B. et moi aussi … mais je l’apprécie d’autant mieux lorsqu’elle s’abstient de chanter) sur ce prélude de Chopin (oublié le numéro) =
signalement : yeux bleus, cheveux châtains, cent soixante-six centimetres, entre quarante-huit et cinquante-cinq kilogrammes selon l’altitude, selon le pѐse-personne, selon que j’ai gardĂ© mes aprѐs-ski ou pas, selon que je sors d’une mauvaise bronchite ou des verts paturages du Seigneur. Age : entre nĂ©olithique et palĂ©ontologique, je sais pas, j’y connais rien, j’ai Ă©tĂ© prise dans les embouteillages et je n’ai pas vu le temps passer, mais ça commence Ă se voir grave, surtout le matin quand je n’ai pas encore eu mon cafĂ© et que je rallume mon mĂ©got de la veille, on dirait Popeye the sailorman ! Si je devais me donner un surnom ce serait peut ĂŞtre “face de carĂŞme”. En Charente-Maritime je suis sũre qu’il nous appellaient “le Chagrin et la Pitié”. Ils pensaient tellement fort que j’ai entendu malgrĂ© moi, et c’était bien vu.
Non mais je prĂ©fѐre prĂ©venir tout de suite, parce que je serais trop mal de vous dĂ©cevoir.
Ce soir ou demain je vous raconterai mon voyage en bus depuis TukTuk jusqu’à la pointe de Lampur. J’ai trouvĂ© un vieux guide Moon de 1994 oὒ c’est dĂ©crit de façon trξs alerte et vivante.
Dans un mois quand viendra mon tour de quitter ce hĂĄvre de Lake Toba, j’essaierai de trouver du Schnaps et je boirai les 70 centilitres en deux ou trois fois, et j’attendrai que ça s’arrĂŞte. Je suis une casaniξre, j’aime pas aller en voyage. En mĂŞme temps, comme je suis oblig☺e j’essaie de trouver ça … intĂ©ressant. C’est un peu l’essentiel de vivre qui est Ă´tĂ© dans ces conditions de bagpackers : prĂ©parer soi-mĂŞme son cafĂ©, faire cuire du riz, ĂŞtre de mauvaise humeur, enfin des petits trucs comme ça qui me font comprendre Ă quel point “there’s no place like home”.
A un moment, pas plus tard que tout Ă l’heure, des perspectives glorieuses s’ouvraient @ moi, je parlais couramment l’indonĂ©sien et Batak en option, je devenais ecrivain public Ă Darwin pour les emmigrants de bonne foi, on me donnait des fruits et de la soupe, du tabac et de la gnǿle, tous m’aimaient et me saluaient d’un signe amical de la main, les plus anciens levaient civilement leur couvre-chef. On me faisait un pont d’or jusau’à l’ĩle de la Tortue (Queensland). Et puis tu parles, une fois que j’ai dit “Horas” et “Tolonglah !!!” (help !) je suis kind of exhausted.
The best part of my travel in Australia was definitely when I was still in Sumatera, chatting with them and hoping for the new start in life. At least for better days. L’Australie semble toujours plus géologique de l’autre côté de l’océan indien.
Je voulais pas plomber l’ambiance Azymuth vous reprendrez bien encore un petit peu de ce relai ?
Qu’est-ce que ça a à voir avec l’Australie ? A vrai dire c’est tellement grand que, il y a sûrement quelque chose à voir, même si ce n’est pas encore complètement apparent.
Grâce à vous, le train roule and nothing else matters
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