Répondre au sujet  [ 1 message ] 

Le fuseau horaire est UTC+8 heures [Heure d’été]

Auteur Message
  Blague belge???
Message Publié : 19 Nov 2004 19:11 
FranceDownUnder Expert
FranceDownUnder Expert
Hors-ligne
Inscription : 01 Mars 2004 04:23
Message(s) : 367
Localisation : nothing interesting
Et non...
Petite devinette : quel est le lien entre les fonds de pension australiens et la dette publique belge???




www.lesoir.be

"UN ARTICLE DE JOAN CONDIJTS |
EDITION DU MARDI 9 NOVEMBRE 2004


Le 27 septembre dernier, quatre candidats déposaient une offre en vue de la privatisation de « Brussels international airport company », le gestionnaire de Bruxelles-National, plus connu sous l'acronyme Biac. Parmi les intéressés, figuraient le français Vinci, l'espagnol Ferrovial, l'aéroport de Copenhague ainsi que l'australien Macquarie. Ce dernier l'a emporté. S'affirmant comme le deuxième opérateur (privé) d'aéroports de la planète (lire ci-contre), le groupe de Sydney déboursera quelque 735 millions d'euros afin d'acquérir 70 % du capital de Biac. Le ministre des Entreprises publiques, Johan Vande Lanotte (SP.A), qui a annoncé la transaction - encore soumise à plusieurs étapes administratives - ce lundi, a précisé que l'Etat belge conservera 30 % dudit capital, qualifiant cette présence publique de « stratégique ». Issu de la fusion, en 1997, de BATC et d'une partie de la Régie des voies aériennes (RVA), Biac était jusqu'à présent, détenu par l'Etat belge (63,56 % du capital) et plusieurs sociétés (P&V, GBL, KBC, Dexia, Ackermans & van Haaren, etc.). L'opération, qui réduit l'actionnariat au duo précité, rapporte 352 millions d'euros au gouvernement Verhofstadt II. Une manne qui sera totalement affectée à la réduction de la dette publique, a indiqué M. Vande Lanotte. Le solde, soit 382 millions d'euros, est réparti entre les autres actionnaires qui ont accepté de céder leurs parts. Le prix proposé par Macquarie se révèle séduisant. Comme en témoigne un communiqué d'Ackermans & van Haaren (qui détenait 4,66 % du capital de Biac) expliquant que cette vente aura un impact positif, en termes de cash, de 49 millions d'euros, ce qui implique une plus-value d'environ 40 millions d'euros... Si l'attrait pécuniaire de l'offre australienne a lourdement pesé dans la balance, Johan Vande Lanotte a également insisté sur les garanties opérationnelles données par Macquarie : Ce groupe a été retenu pour ses compétences évidentes en matière aéroportuaire et pour sa vision à long terme pour Bruxelles-National. Le mandataire socialiste s'est aussi penché sur le futur de la participation publique dans Biac : L'intention de l'Etat n'est pas de quitter Biac bientôt, a-t-il précisé. Présents lors de l'annonce faite par M. Vande Lanotte, les représentants de Macquarie ne se sont guère étendus sur leur stratégie bruxelloise, réservant la primeur de leurs visions à la Bourse australienne. John Stent, qui dirige la division européenne de Macquarie Airports, a, néanmoins, souligné que Bruxelles-National bénéficie d'une bonne situation. Nous voyons cet aéroport comme une porte sur le monde au centre de l'Europe. Et nous pensons qu'il présente un potentiel de croissance. Un défi de taille pour une plateforme, rayée (lors de la faillite de la Sabena) de l'échiquier aéroportuaire mondial, ou du moins rétrogradée au rang de place régionale. "

Un groupe financier qui a des ailes

"UN ARTICLE DE JEAN-FRANÇOIS MUNSTER |
EDITION DU MARDI 9 NOVEMBRE 2004

Le nouveau propriétaire australien de l'aéroport de Bruxelles-National est un groupe financier de taille mondiale. Coté en Bourse, il se définit comme une banque d'investissement et un fournisseur de services financiers. Il emploie 6.000 personnes à travers 23 pays. Le groupe s'est spécialisé dans différents domaines où il a acquis une expertise importante. A côté de fonds spécialisés dans le tourisme et les loisirs, les télécommunications, la distribution ou les infrastructures, Macquarie gère aussi un fonds baptisé « Macquarie Airports » (MAp), également coté en Bourse, dont la capitalisation est de 2,06 milliards d'euros. A son actif, des participations dans quatre aéroports, représentant une valeur globale de 8 milliards d'euros et servant au total 70 millions de passagers. Bruxelles-National sera le cinquième aéroport à faire partie de son portefeuille. Le groupe australien possède depuis janvier 2001 50 % du capital de l'aéroport de Bristol, dont la croissance est l'une des plus rapides d'Europe : 3,8 millions de passagers en 2003, soit +24,6 %. Il est présent depuis décembre 2001 dans un autre aéroport britannique, celui de Birmingham, avec 24,1 % des parts. C'est aujourd'hui le cinquième aéroport du pays avec 9,1 millions de passagers. A noter qu'il gère l'aéroport aux côtés d'autorités publiques. A l'autre bout du monde, Macquarie détient également une participation majoritaire (63,6 %) dans l'aéroport de Sidney, le plus grand d'Australie, qui a attiré l'année dernière 24,8 millions de passagers. Enfin, il possède 44,7 % de la société Aéroports de Rome qui a la concession pour les deux aéroports de la capitale italienne : Fumiciano et Ciampino. Au total, ces aéroports connaissent un transit de 26 millions de voyageurs. A côté de ces participations, le groupe s'est aussi développé dans le secteur des services aéroportuaires. Il possède notamment des parkings pour voitures dans des aéroports ou des liaisons ferroviaires vers ceux-ci. Il dispose enfin d'un bureau de consultance (le Portland Group), acquis en 2000 et spécialisé dans l'aéroportuaire. Macquarie Airports s'enorgueillit d'ailleurs d'avoir une équipe de dirigeants très qualifiés. La plupart ont 10 ans au moins d'expérience dans la gestion d'aéroports de stature internationale tels que Heathrow, Gatwick, Schiphol, Rome, Melbourne, Barcelone, Athènes. L'un d'eux, John Stent, membre du conseil d'administration de l'aéroport de Birmingham, expliquait à nos confrères de « L'Echo » la façon dont sa société envisageait les relations avec l'équipe en place au sein des aéroports acquis : La volonté de Macquarie Airports n'est pas de faire le boulot des autres mais de définir, au sein des comités exécutifs et des groupes de travail, les stratégies de développement. Le groupe affirme enfin s'en tenir à une vision à long terme lors de ses investissements et ne pas chercher à faire des « coups financiers ». Voilà des arguments qui ont certainement rassuré le gouvernement belge. "


  Profil  
 
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Répondre au sujet  [ 1 message ] 


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invité(s)


Le fuseau horaire est UTC+8 heures [Heure d’été]

Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  
cron
Dernières discussions sur les forums FranceDownUnder.com:




Forums powered by phpBB
©2002-2014 FranceDownUnder.com