...Les syndicats australiens on tout juste dit que ce n'etait pas un bonne loi... personne n'est descendu dans la rue ( trop egoiste - ca ne n'arrive qu'aux autres )...
Australie, Problèmes au niveau social-emploi-législation:
La jeune Amber Oswald, nouvelle icône des opposants à la précarité à Sydney ?SYDNEY, 11 avril (New Pad Australie) – Amber Oswald, jeune étudiante australienne de 16 ans qui est apparue ce week-end comme l’une des premières victimes d’une
nouvelle loi sur la flexibilité de l’emploi (entrée en vigueur le 27 mars dernier), continue à faire parler d’elle dans la presse australienne : son employeur, qui lui avait d’abord proposé un nouveau contrat sous des conditions non prévues et désavantageuses, mais légales, vient de se "raviser" en lui proposant un tarif horaire révisé à la hausse, rapporte le quotidien Sydney Morning Herald.
La jeune étudiante avait décroché le mois dernier un travail à mi-temps dans un bar spécialisé dans le jus de fruit pressé.
Deux jours après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi australienne, qui réduit les obligations des entreprises dans le "but affiché de favoriser l’emploi", elle a déclaré avoir été informée de son "licenciement", puis, dans la foulée de sa "ré-embauche", mais sous de nouvelles conditions.Conséquence directe : sa rémunération horaire passa alors de 9,52 à 8,57 dollars australiens (de 5,7 à 5,1 euros)...
Lors d’une émission en direct à la radio, à laquelle Amber Oswald et son employeur étaient invités, le chef de cette entreprise, Andre Dowling, a finalement évoqué un «
malentendu » et annoncé une
réindexation du salaire de Amber dépassant ses anciennes conditions d’embauche : 10,28 dollars australiens (6,18 euros).
Réponse de l’intéressée : elle refuse pour le moment, tant que ces conditions réindexées ne s’appliqueront pas à tous ses collègues de travail touchés par les nouvelles mesures.
Selon le chef de cette entreprise qui possède trois bars à jus de fruits à Sydney, une vingtaine de ces employés est concernée par ces nouvelles dispositions et ces changements de contrats.
« S’ils ne veulent pas signer leur nouveau contrat, ils peuvent s’en aller. En ce qui me concerne, la question n’est pas de ce qui est juste, mais de ce qui est bon pour la société », a-t-il expliqué au quotidien.
Cette nouvelle loi australienne très polémique relative à l’emploi, alors qu’elle était encore à l’état de projet, avait fait descendre en fin d’année dernière plus de deux cent cinquante mille personnes dans les rues des grandes villes de l’Australie, avant d’être finalement votée par
le Sénat et la Chambre des Représentants (au sein desquels le parti conservateur libéral du Premier ministre John Howard est majoritaire), promulguée et d’entrer en vigueur le 27 mars 2006.
Ce texte prévoit notamment des changements significatifs au plan des conventions collectives avec les branches de métier et permet aussi de
négocier « directement » avec un "éventuel" employé. De manière générale, les entreprises australiennes avaient salué ces nouvelles lois dans lesquelles elles voyaient une plus grande flexibilité des conditions d’embauche.
Mais beaucoup d'employés australiens ne semblent pas du tout d'accord...
Entreprises et précarité, AustralieEmploi, nouveaux contrats de travail
Conflits, Sydney ?News Pad, Avril 2006Source :
http://www.msn.fr