Bonjour JB,
Dans votre cas, vous avez beaucoup d'atouts qui vont vous permettre de réussir une émigration progressive très réussie en Australie, et une obtention de la résidence permanente plus tard. Le visa dont vous parlez existe depuis deux ans maintenant et semble très adapté à votre situation personnelle. Si j'avais votre âge, votre profil, et votre chance quant à la reconnaissance des diplômes et expérience suite à vos premières vies et expatriations en France, en Europe et à Londres qui vous donnent au moins 110 points illico, je n'hésiterais pas une seconde.
De plus, ce visa vous permettra de vous installer à Adelaide, Ballarat, Margaret River, Bunbury ou Newcastle par exemple, qui sont des zones urbaines faisant intégralement partie des critères imposés par le "Regional Australia", même si ce sont des "villes" pourtant.
Evidemment, il vous faudra trouver du travail sérieux sur place, ce que vous pourriez trouver facilement dans votre secteur professionnel lors d'un premier voyage de quelques mois en WHV dans toutes les villes que vous venez de citer plus haut.
... Les petits drapeaux made in London prennent bien le vent FDU.
Bonne chance
PS Question à Benjamin : mes nouveaux projets pour l'Australie n'ont plus rien à voir avec l'édition, la traduction, les médias et la communication de ces dernières années car j'ai vraiment envie de passer à autre chose où que ce soit, en France, en Australie ou ailleurs. Je vais progressivement retourner vers le monde agricole et la vie rurale, si ça marche et malgré quelques passages obligés en Asie du Sud et autres endroits d'Océanie...
Cependant, j'ai d'autres idées d'écriture, le métier de journaliste a beaucoup changé et ma question est la suivante. Depuis mes voyages en Australie et mon premier visa short business en 2000, je n'ai jamais réussi à faire reconnaître mes diplômes de journalisme français en Australie et cela m'a causé beaucoup de malheurs. J'ai tout essayé pour essayer de convaincre des agents d'immigration ou des anciens confrères de la MEAA (alliance australienne des journalistes à Redfern) de m'aider, mais rien à faire, y compris quand j'habitais à Sydney, puis Melbourne. J'ai dépensé beaucoup d'argent à l'époque et je n'ai rien obtenu sur ce point particulier. C'est même l'inverse.
Mes diplômes de l'Ecole Supérieure de Journalisme de Paris dataient de 1986, étaient 100% professionnels, pris en charge par mes maîtres de stage et d'écriture interview à l'époque à Paris et en province, de valeur linguistique uniquement francophone, et n'étaient pas universitaires bien sûr.
Connais-tu quelques entreprises de presse autour de toi qui accepteraient quand même que j'écrive quelques articles ou éditions en anglais et en français en tant que correspondant temporaire en freelance sur des sujets agricoles, ruraux ou adaptés à la communication de l'agriculture ou de l'élevage, avant mon départ repoussé à fin janvier pour l'instant, en principe. Je vais devoir aller dans plusieurs pays et pas seulement en Océanie, et il y a beaucoup de sujets qui pourraient intéresser les entreprises de presse australiennes.
Cela peut être temporairement du journalisme d'entreprise aussi, ou communiqués artistiques, à condition que ce ne soit pas de l'édition électronique pure uniquement qui est toujours mal reconnue elle-même malheureusement, car non vendue en kiosque, ni tarifée, et souvent assimilée à de la simple publicité. Et cela ne nécessite plus, dans mon cas et si ça marche, d'être résident permanent en Oz ou d'être membre permanent d'une association nationale telle que l'alliance des journalistes australiens (MEAA), en cas de diplômes non reconnus par le gouvernement australien ni sponsor permanent.
Merci de ta réponse par email ou MP (si cela t'est possible uniquement bien sûr). Il me reste très peu de temps avant de quitter la France à nouveau, et j'ai eu beau montrer des tas d'articles aux attachées culturelles, chefs d'édition australiens ou français, chefs d'édition et associations agréées qui travaillent avec les organismes d'Art ou Agriculture des deux pays depuis quatre ans, rien n'y a fait. Absolument rien.
Cordialement
Marc