Vincent, je suis assez d'accord avec tes remarques, il y a juste un truc qui me chiffonne (pas mal).
MOTTE a écrit :
L'intérêt d'un commercial (d'un bon commercial) est d'arriver à vendre un produit dont le client n'a pas forcément besoin
hum. Je n'appelle pas ça un bon commercial. Je trouve ça un peu malhonnête.
IMO un bon commercial est un mec qui sait détecter le besoin (latent ou pas), éveiller l'intérêt, trouver les bons contacts, être au bon endroit au bon moment. C'est un travail de préparation, de prospection, de négociation, de flair aussi. Il établit une relation de confiance avec son (futur) client, il n'essaye pas de le rouler. Le long terme prime sur le profit immédiat.
Bref, pour revenir au sujet du post, j'ai fait un peu de marketing/commercial à Melbourne, j'ai noté que d'une manière générale les campagnes d'e-mailing étaient peu intéressantes en termes de retour direct, mais cela permet toujours de se faire connaître (faut pas trop en abuser non plus), ce n'est pas cher (si on exclut le temps passé à collecter les adresses) et c'est intéressant quand on a une présence sur le web (site internet, etc.). Inutile donc de s'adresser à des gens sur internet si on n'est pas en mesure d'informer via le même support (site web).
Les campagnes mailing ont également un taux de retour assez faible, et sont beaucoup plus onéreuses. Le seul avantage est que les gens conservent la carte de visite
au cas où, et il arrive de recevoir un coup de fil un an après une campagne (c'est arrivé)!
J'ai assez peu utilisé les campagnes d'encarts de pub dans les magazines spécialisés, je ne connais pas trop le retour là -dessus.
Mais je pense - en particulier en Australie - que rien ne vaut un coup de fil ou mieux encore un rendez-vous. Les australiens (comme beaucoup de gens) aiment savoir à qui ils parlent. Le networking marche bien également. Il faut se monter un réseau de contacts, les entretenir, etc.
Après, entre attendre que l'autre rappelle (ça n'arrive pas souvent), rappeler, savoir la limite entre une relation équilibrée et du harcèlement, IMO c'est du feeling, et ça dépend énormément de la personne qu'on a en face de soi. Je préfère avoir une approche légère, ne pas trop importuner le client éventuel, quitte à perdre (ou plutôt délayer, reporter) une vente ou un contrat, plutôt que d'être trop agressif et de me barrer une porte qui aurait pu être intéressante directement (contrat) ou indirectement (viral marketing).
Bon courage.