Sponsorship visa = visa temporaire + emploi
Skilled visa = visa permanent
Le Sponsorship visa assurerait nos premiers pas d'immigrant avec un emploi à la clé.
Partir en famille est plus compliqué qu'il y parait.
Pour ma part, il ne s'agit pas de se tromper.
Nous pouvons nous louper mais pas nous rater.
La nuance :
- se louper = mauvais choix et nous pouvons reconstruire notre vie.
- se rater = pas le droit Ă l'erreur.
Nous avons conscience des enjeux et de ce qu'ils représentent pour notre avenir.
PATRICE42 a Ă©crit :
Le dilemme de l’expatriation : partir ou ne pas partir ?
le 18/05/2008 par Eliane Karsaklian - Ubi et Orbi (Neuilly sur Seine)
Il s’agit d’une décision difficile à prendre car elle implique de nombreuses conséquences d’ordre personnel et professionnel.
Oui, on doit partir, parce que le vécu à l’étranger est enrichissant, épanouissant, valorisant. Lorsqu’on vit à l’étranger, on se transforme, on s’améliore chaque jour, parce qu’on apprend chaque jour. Ce sont des leçons de vie, des leçons qui restent, qui formatent, qui perfectionnent.
Non, on ne doit pas partir si on ne sait pas très exactement pourquoi on part. Partir pour fuir, partir pour obligation, partir pour ne pas rester là où l’on est, c’est frustrant, dégradant, traumatisant.
Il faut donc partir avec sa conscience, avec sa raison et avec une vraie envie de découverte. Il faut partir avec l’ouverture d’esprit de celui qui est curieux et qui cherche à s’adapter. Il faut donc se poser les bonnes questions avant de décider de partir.
S’expatrier signifie laisser sa place et en prendre une autre ailleurs. Quitter le certain pour l’incertain. Aussi, il faut bien préparer son départ. Dès que la décision de partir est prise, il faut se pencher sur les motivations profondes de cette décision, il faut s’équiper d’outils et de techniques pour l’observation et la compréhension interculturelle. Il faut aussi être préparé à faire face à la nostalgie et à la dépression.
Enfin, il faut se préparer au retour, car revenir peut être parfois plus difficile que partir. Retourner dans son pays ce n’est pas regagner sa place, mais s’en faire une nouvelle. Cet environnement qu’on connaissait très bien autrefois a lui aussi évolué et sans soi. On ne retrouve plus ce qu’on a laissé, mais quelque chose de nouveau. On devient un étranger dans son propre pays.
La recherche scientifique représente les différentes phases de l’expatriation par la lettre U. En haut, à gauche, il y a l’anxiété et l’excitation du départ, de la découverte d’un nouvel environnement. Au milieu, en bas, c’est la dépression, la nostalgie, l’envie de retrouver sa place parmi les siens, la fatigue de l’effort constant d’adaptation. En haut, à droite, la joie d’être enfin intégré et adapté. Mais le retour approche et ce même cycle va recommencer.
Les statistiques démontrent que les échecs d’expatriation sont souvent dus à une mauvaise préparation de l’expatrié et/ou des personnes qui l’accompagnent. En effet, 40% des expatriés qui rentrent prématurément, le font pour des raisons d’inadaptation culturelle. La phase dépressive est déterminante et si l’individu ne réussit pas à la surmonter, il demande à rentrer sans plus attendre. Les coûts engendrés par ce type de décision sont à la fois financiers (pour l’entreprise) et psychologiques (pour l’expatrié et son entourage).
Les formations sur les pays de destination sont sans doute utiles, mais limitées à la présentation des us et coutumes locaux. La préparation à l’expatriation doit aller bien au-delà de cette connaissance rapide de la culture, dans la mesure où elle doit préparer l’individu au décodage culturel par l’utilisation de grilles de lecture et de l’observation. Enfin, la mobilité professionnelle étant en croissance grâce au développement international des entreprises, la formation des expatriés doit être une priorité du manager international.