methinks:

le point positif: le marche du travail est porteur en Australie alors qu'en France c'est plutot negatif

le point negatif: si tu fais partie d'une profession reglementee, attends-toi a repasser une serie d'examens. Il suffit de se renseigner aupres de l'organisme referent (c'est sur le site des visas).

a part ca, ce sont les memes criteres qui valent qu'en France: expression orale, presentation, diplomes, experience professionnelle.

il y a une vraie culture des petits boulots non qualifies pour backpackers: il suffit de savoir parler raisonnablement bien anglais et d'avoir du bon sens. Bien sur l'experience ca aide mais la debrouillardise aussi...

sur ce, bon courage!!!

CCH cherche des contractors: il faut avoir fait du droit anglais/americain/australien a un niveau au moins Bac+3 et avoir un visa permettant de travailler. M'addresser CV + lettre de motiv et je transmettrai.

Super d'accord avec Sylvestre. Ca sent le debat de fond debile qui repose sur des idees preconcues voire post-concues consequemment a des recherches d'emplois infructueuses ou des experiences malheureuses.

“Il y a des cons partout”, je donne dans la Lapalissade car je pense qu’il n'existe pas un modele d'Australien moyen, anti-francais et pro-americain (j’en veux pour preuve que selon les sondages, la population australienne n’etait pas franchement favorable a l’intervention en Irak, meme s’ils ont reelus leur premier ministre, mais vraisemblablement pour des raisons de politique interieure…), pas plus qu'un francais moyen antisemite, anti-americain et anti-arabe. Il y a des Australiens qui adorent les francais, d'autres qui les aiment moins, certains qui apprecient les asiats et d'autres qui se sentent envahis, je crois d'ailleurs, que la politique d'integration des populations d'origine asiatiques (toutes proportions gardees sur la question du traitement des refugies en Australie), devrait a certains egards nous inspirer en France. Il en va de meme dans le reste du monde et c’est la consequence de l'idee de frontiere et d’eloignement geographique, ou encore de gap culturel et/ou religieux qui cree des communautes. C’est sans doute regrettable pour quelques visionnaires ou idealistes (dont je fais partie dans une certaine mesure), mais on ne va pas changer le monde en une heure.

J'ai note, en revanche, chez certains expats francais a Sydney, mais je ne veux pas non plus generaliser, une forme de complexe de superiorite vis-a-vis des Australiens, qui, je cite n'auraient "que deux siecles d'histoire", seraient "superficiels et peu cultives", voire meme "feignants"... J'ai ete choque par ce genre de jugements hatifs et absurdes. Bien que n'etant pas specialiste de l'histoire de l'Australie, il me semble que l'histoire aborigene remonte a largement plus de deux siecles et que l’histoire “europeenne” de l’Australie, n’a pas, nouvelle Lapalissade, debute en Australie. J’ai aussi rencontre des expats plus ouverts et qui goutaient tous les jours leur chance de vivre ici.

Le postulat est le suivant: L’Australie est une terre d’accueil, pour les gens qui font preuve d’initiative individuelle, et les etrangers qui aspirent a vivre ici doivent s’adapter, personne ne les attend… et c’est egalement le cas pour les immigres en France et dans le reste du monde. Faire preuve d’adaptabilite et d’ouverture d’esprit, c’est le meilleur moyen de s’integrer.
Alors ne soyez pas etriques intellectuellement et ne pretez pas l’oreille aux caricatures et aux raccourcis brutaux.

Pour conclure, je dirais qu’il m’arrive, sans doute a tort puisqu’il s’agit la d’une caricature, de penser que la France est un vieux pays engonce dans ses avantages acquis. Ne me donnez pas raison en pensant que tout vous est du, et que si ca ne fonctionne pas c’est de la faute des Australiens. D’autres que vous y sont parvenus. Et depuis trois mois (cad depuis que je suis a Sydney en tant que stagiaire pour 6 mois), j’aspire de plus en plus a faire partie de ceux-la. Si ca reste lettre morte, c’est d’abord ma motivation et/ou la facon dont je m’y suis pris, que je mettrai en cause.

Mes amities a la communaute francaise d’Australie et aux Australiens.

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Je partage entièrement les points de vue de Tuciste et de Leguigui.

Il est indispensable de s'adapter à une culture à l'étranger, sans pour autant oublier de profiter de ses propres atouts et de ses différences culturelles; celles qui pourront apporter un plus et faire de son projet une réussite.

Une fois près de Townsville, j'ai cassé quatre oeufs et cuisiné des oignons avec des pommes de terre sautées à la poele, un matin vers 11h. Le Garde côte ranger et sa femme m'ont dit qu'ils n'avaient jamais mangé si bonne omelette. Ils étaient subjugués, acquis à ma cause pour le restant de mon stage au Parc National de la Grande Barrière ("Oh Gosh the French Cuisine!").

A l'extérieur, on s'incline mais on réfléchit. La chance sourit à ceux qui se lèvent tôt et qui se donnent les moyens, je pense.

Ju

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Ah mince je n'avais pas vu la seconde page de ce débat!
Donc d'accord aussi(e) avec Vriq et Don Quichotte.
Excellente intervention Don Quichotte.
ju

J'adhère à 200% avec Don Quichotte, tout est dans la volonté de chacun de s'adapter et de respecter ceux chez qui l'on est. Il y a des choses que l'on fait chez soi mais que l'on ne fera pas ailleurs par courtoisie, par respect pour ceux qui nous accueillent (j'sais pas... se curer le nez???)

C'est pareil à l'étranger, si Mam Goudig se promène avec sa coeffe sur la tête, sûr qu'elle sera repérée, mais l'intérêt à Sydney, c'est que l'aspect extérieur ne compte pas (ah, t'as vu comment elle est sapée, celle-là ou t'as vu celui ci on dirait qu'il sort de son lit...). Pour un français c'est bizarre, car la critique est un sport national n'est-ce-pas, mais c'est un truc qui agace royalement nos mates ozzies, alors on s'adapte et quand on est débarassé de cette vilaine manie, on se sent bien. Retourner en France à ce moment là est surprenant car on trouve que nos concitoyens ne sont pas tolérants...

D'autre part je constate que beaucoup d'occidentaux pensent que l'herbe est plus verte dans le champ d'à côté mais que le paysan national est quand même meilleur que celui d'à côté... les français en particulier qui sont considérés depuis DES dizaines d'années comme arrogants et ce partout dans le monde (NDA : les allemands sont pas mal aussi). Il y a bien une raison, et c'est : le pays des Droits de l'Homme, la Culture, le vieux continent, les meilleures études, les ceci et les cela... C'est vrai que je suis fière d'être française, j'ai ainsi accès à des choses inexistantes dans des pays du tiers monde, mais j'ai aussi le désir profond d'être australienne et fière de l'être. Tous les français ne sont pas des clichés : bérêt, baguette et arrogance !
C'est à nous de prouver le contraire : respect et humilité sont des qualités nécessaires pour s'adapter à la vie à l'étranger en général. Le problème c'est qu'il y aura toujours des cons pour saboter cet effort!

Alors oui, il y a encore des Terres Promises dans ce monde et pour pouvoir y accéder il faut d'abord y croire, puis faire confiance à ceux qui en font partie et savoir se glisser dans un moule qui fera de nous ces enfants de l'Eldorado. L'intérêt de l'Australie est sa tolérance, le moule n'a pas besoin d'être le même pour tous, au contraire, la multiplicité des cultures, des races en fait une tour de Babel fascinante.

Je suis en amour avec l'Australie et je le dis!

Agnès - adepte

Bonjour a tous avec ce premier post.

Si cela permet de relativiser, il y a peu de temps encore je lisais ce genre de debats vis a vis d'un autre pays par d'autres cultures expat. COmme quoi, nous ne somme pas tres differents les uns des autres.

Stereotypes, generalites et caricatures font partie de l'adaptation culturelle qui est plus ou moins bien vecue selon son charactere et son experience. L'autre est different et ca nous gene ou nous attire mais rarement nous laisse indifferents. Bien que le choix ultime nous laisse libre" de partir ou de rester" et ainsi clore le debat, je pense au contraire que ce serait desolant d'en arriver a un "Australia, love it or leave it!" et qu'il est important de ne pas fermer la porte a la critique.

Dans notre cas, pourquoi ne pas critiquer certains aspects de la culture Autralienne qui nous irrite? Et en meme temps, soyons prets a debattre la critique de notre/nos propres cultures sans pour autant nous entretuer. C'est le discours qui permet de reconcilier les idees et les emotions et de demonter les prejudices, pas le silence.

Alors, ces Australiens?