Victor a Ă©crit :
Ah, tu vois quand tu veux nuancer tu peux...
Mais mon ami, je ne suis jamais allé plus loin… c’est toi qui est parti en vrille avec tes accusations « d’extrémiste »…:wink:
Victor a Ă©crit :
Je [...] pense que toute personne souhaitant vivre ici se doit d'accepter certains principes. Sur ce point la nous sommes d'accord, sauf que tu le pousses jusqu'aux valeurs culturelles, sociales et morales et la je diverge
Le problème, est que ces valeurs sont à mon avis interdépendantes.
De plus, sans une même base sociale et morale il est, à mon avis, impossible de créer une société "à une vitesse".
Sans base sociale similaire une partie de la société aurait le droit d'être polygame.
Sans base morale commune, une partie de la société pourrait commettre des crimes d'honneur.
Sans base culturelle commune, une partie de la société pourrait se balader dans les rue de Paris avec seulement un étui pénien en guise de vêtement.
Victor a Ă©crit :
Mais la réalité est que notre identité nationale n'a jamais été statique et ne l'ai toujours pas.
Oui bien sur, la société française de 1914 n’a rien à voir avec celle de 1945 (par exemple). Cependant si son socle culturel (C'est à dire les valeurs de base qui nous unissent) s'est adapté, il est cependant sensiblement resté le même.
Aujourd'hui ce socle de valeurs communes est, entre autre, remis en cause par l'arrivée d'immigrants dans tout l'Occident qui pensent avoir le droit de changer ce socle pour imposer le leur.
L'autre jour, un africain chez Ruquier admettait la polygamie en France sous prétexte que des Français avaient des...maitresses!! est ce normal?
Victor a Ă©crit :
La définition du territoire et la création d'une identité nationale sont les fruits de la France moderne, post révolutionnaire. La cohésion nationale a été bâtie sur l'apport des diversités régionales culturelles, religieuses et linguistiques et non le contraire.
Oui, enfin bon, la conscience d’être français existe depuis au moins la bataille de Bouvines en 1214.
Par contre je ne suis pas d’accord avec l’apport des cultures qui ont fait la France. C’est l’inverse : La France moderne s’est faite très durement en interdisant, entre autre, les français "d'exercer" leur culture régionale. Tout le monde connait le fameux "interdiction de cracher et de parler breton".
De toute façon la France dont tu parles n’aurait jamais pu se faire si toutes les populations ne possédaient pas le même « socle culturel ». Bien sur d’une région à l’autre la culture ne s’exprime pas de la même façon, un alsacien ne « décline » pas sa culture de la même façon qu’un basque mais "structurellement", elles ne sont pas éloignées.
Victor a Ă©crit :
il est a mon avis important de continuer de s'ouvrir au monde il est aussi important de reconnaître l'importance des diversités locales et/ou régionales qui sont sources de la richesse nationale et extra nationale
S’ouvir naturellement, oui bien sur! Mais s’ouvrir aux autres en précipitant les unes sur les autres des populations entières qui n'ont rien en commun est très très dangereux, nous allons droit dans le mur.
Victor a Ă©crit :
Comparativement, l'Australie est un pays tres jeune. Si sa création moderne est d'origine anglo-celte il me semble absolument ridicule de vouloir faire en sorte que son identité culturelle soit calquée essentiellement sur ces racines.
C'est ton point de vue, je pense que la communauté qui a posé les fondations de l'Australie moderne a le droit de chercher à protéger les valeurs qui ont fait le pays.