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  L'Australie à sec
Message Publié : 04 Jan 2007 20:19 
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La secheresse en Australie, vue de la France.
(petite remarque : Adelaide est la capitale du South Australia et non pas du Victoria).

Source: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 503,0.html

L'article:
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Minutieusement, ils consignent sur un calendrier chaque goutte d'eau tombée. La dernière pluie remonte au 16 novembre : 2 mm. Le 3 novembre : 3 mm. Octobre : rien. Septembre : 11 mm au total. Août : 4 malheureux millimètres. Clem et Cheryle Hodges exploitent depuis trente-huit ans la ferme de Toongarah, à six heures de route de Sydney. Ils n'ont jamais connu pareil désastre. Et ni leurs parents ni leurs grands-parents n'ont vu leurs terres aussi desséchées.

Il existe bien une campagne australienne - le pays ne se résume pas au désert rouge de l'outback. C'est un patchwork de champs de céréales, de pâturages, de vergers fruitiers et de vignes, qui était encore fertile et vert il n'y a pas si longtemps. Depuis cinq ans, tout a viré au sépia. L'année 2006 a battu tous les records. Les débits des rivières Murray et Darling, qui alimentent toute la région, atteignent à peine 10 % de leur niveau moyen.

Les ruisseaux sont taris. Dans les prairies, l'herbe rare est couleur paille. Le blé et l'orge n'ont pas poussé, ou si mal, sur la terre craquelée. De grands eucalyptus morts tendent leurs branches nues vers le ciel d'un bleu impitoyable. Le moindre pas soulève un nuage de poussière rougeâtre. Les mouches avides d'humidité viennent se coller aux yeux et aux bouches des hommes et des bêtes.

La famille Hodges vient de finir sa récolte. Ce fut vite fait : les rendements ont chuté de 90 %. "Cette parcelle de blé a produit 0,5 tonne à l'hectare, contre 3 tonnes en temps normal, commente Clem au volant de son vieux camion. Celle-là, on ne s'est même pas donné la peine de la récolter, l'orge n'est pas sortie de terre."

Tandis que les hommes sont aux champs, les femmes luttent au jardin. En Australie, jardiner est chose sacrée. Les pelouses grillées désespèrent Cheryle, qui tente avec acharnement de maintenir en vie deux rosiers aux tiges molles et quelques légumes plantés dans des pneus pour mieux retenir l'humidité. Pour boire et se laver, il y a encore de l'eau de pluie dans les citernes, mais pour combien de temps ? Nous ne sommes qu'au début de l'été. La source de la ferme, trop salée, ne sert que pour le bétail.

"Cette année sera la pire de toute notre histoire, explique Clem. Avec notre viande, nos légumes, la vente de brebis et l'aide du gouvernement, nous avons juste assez pour survivre. Il faut rogner sur tout." Mais, comme la plupart des paysans australiens, les Hodges préfèrent couper court au récit de leurs malheurs et parler d'autre chose, en éclatant de rire pour un oui ou pour un non. De golf ou de cricket par exemple, ces passions nationales héritées des Britanniques. "Il faut sortir, faire du sport, sinon on deviendrait fous", expliquent-ils. Dès que possible, ils rejoignent leurs amis pour des soirées barbecue. Et le vendredi soir, tous convergent vers le village de Bogan Gate. Ce hameau perdu sur la ligne de chemin de fer qui relie Sydney à Perth se résume à trois silos de 30 mètres de haut pouvant contenir 38 000 tonnes de céréales, un modeste pâté de maisons, une station-service désaffectée, un magasin de décoration, étrangement situé mais "très populaire", assure Cheryle. Tous les voisins se retrouvent au pub du Railway Hotel, un verre de bière à la main. Ici, "tout le monde est dans le même bateau", constate Kerry Morrissey.

Les retenues d'eau sont complètement à sec dans la ferme de Kerry et de Wayne, son mari. "C'est la première fois de ma vie que je dois amener de l'eau en camion dans les champs pour remplir des abreuvoirs, raconte-t-elle. Mais les moutons s'entêtent à aller aux retenues vides, ils meurent embourbés." L'aide du gouvernement "met à manger sur la table, mais ne paie pas les dettes". Combien de temps tiendront-ils ? Kerry remarque juste qu'il y a "pas mal de propriétés à vendre dans le coin".

Au pub, certaines têtes ont disparu. "Les hommes, ici, ne montrent pas leurs émotions, constate Colin McKay, un ami des Hodges. S'ils viennent au pub et discutent, les gens restent sains d'esprit. Mais on peut se faire du souci pour ceux qu'on ne voit pas."

Des rumeurs circulent : un paysan se suiciderait tous les quatre jours. Aucun chiffre n'est confirmé par les "assistants sécheresse" - nouvelle catégorie de fonctionnaires du ministère de l'agriculture -, mais le sujet est "une préoccupation sérieuse", selon eux. Dans sa paroisse de Gunning, le révérend Vicky Cullen a "enterré trois jeunes paysans cette année". "On n'appelle pas cela des suicides parce qu'ils ressemblent à des accidents de voitures", constate-t-elle.

Déprimée, épuisée, endettée jusqu'au cou, l'Australie rurale attend la pluie. Personne ne doute de son retour et chacun tente même une prévision. Sauf Clem. "Dans un mois, dans six mois, je ne sais plus", dit-il. "Ça ira mieux l'année prochaine, mais je disais déjà ça l'année dernière, et l'année d'avant", glisse son plus jeune fils, Steven.

Cette effroyable sécheresse est-elle la conséquence du réchauffement climatique ? Et la préfiguration du climat futur ? Les paysans australiens ne peuvent y croire. Ils se rassurent en citant un poème, Mon pays, sorte d'hymne national écrit par Dorothea McKellar en 1904, qui dit : "J'aime un pays brûlé par le soleil/une terre de plaines majestueuses/de montagnes aux contours déchiquetés/de sécheresses et de pluies torrentielles..." L'Australie est habituée aux extrêmes climatiques. L'actuel épisode est comparé à la sécheresse de la Fédération, qui eut lieu à la fin du XIXe siècle. Mais elle la dépasse en gravité. Conséquence de la sécheresse et de la chaleur cumulées : les feux de forêts prennent eux aussi une ampleur sans précédent. Attisés par le vent, ils ont détruit quelque 850 000 hectares, dans trois Etats.

"Je préfère penser que tout cela fait partie d'un grand cycle qui revient tous les cent ans et que je ne verrai plus jamais rien de tel de ma vie", lance Gary, l'un des fils Hodges. Chacun trouve des raisons d'espérer à la lecture des historiques de précipitations, qui montrent le retour des pluies après les périodes sèches. "Etre paysan en Australie, ça a toujours été la loterie", rappelle Jack Munro, agriculteur à Rankins Springs. Gérer ce risque fait partie du jeu. "No worries", pas d'inquiétude : c'est l'expression préférée des Australiens.

L'angoisse perce tout de même. Cheryle a "longtemps été sceptique sur le changement climatique". "Mais manifestement quelque chose de nouveau se passe, explique-t-elle. Il nous arrivait d'avoir deux années sèches d'affilée, pas cinq. Et pas dans tout le pays en même temps." Beaucoup disent que l'Australie aborde désormais "un territoire inconnu".

"La plupart des agriculteurs sont de grands optimistes, ils sont persuadés que les pluies reviendront, lance Peter Cullen, professeur honoraire à l'université de Canberra, spécialiste des ressources en eau. Ce n'est pas mon cas, je crois que le pays est en train de s'assécher." Et cela continuera. "Les températures ont augmenté en moyenne de 0,8 degré depuis 1960, détaille Bryson Bates, directeur de l'unité climat du Csiro (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation, l'organisme de recherche national). Dans le même temps, le régime des pluies a été modifié, le climat est plus sec. Les grandes inondations que nous connaissions ne se produisent plus. Les modèles prévoient un climat plus chaud et sec dans le tiers méridional du pays, avec des sécheresses plus sévères et fréquentes, tandis que le tableau est incertain pour le Nord." C'est dans le tiers sud que se concentrent population et production agricole.
Pour le ministre fédéral de l'environnement, Ian Campbell, "on perd de la crédibilité si on rattache un événement extrême comme celui-là et le changement climatique, qui est un phénomène de long terme. Mais on peut affirmer que si nous ne nous attaquons pas à la question du réchauffement, ce genre d'épisode se répétera. Cela pourrait être un avant-goût du futur".

Certains ne donnent donc pas cher de l'avenir de l'agriculture australienne. L'économiste britannique Nicholas Stern estime que des régions entières du pays seront menacées de cesser la production. Le géographe Jared Diamond, dans son ouvrage Effondrement, juge l'Australie parmi les sociétés les plus vulnérables de la planète, car elle surexploite déjà systématiquement son sol et son eau.

Mais les intéressés, opiniâtres, ne sont pas prêts à lâcher prise. "Nous sommes flexibles, nous nous adapterons, riposte David Sykes, céréalier et éleveur à Temora. Nous utiliserons des variétés adaptées au climat, nous changerons nos techniques de culture pour préserver l'humidité des sols." Et pourquoi ne pas essayer les OGM ? "On ne peut pas disparaître ! Les gens ont bien besoin de manger, non ?", lance sa femme Gina.

Le gouvernement australien non plus n'est manifestement pas décidé à renoncer. Dans ce pays où les entreprises naissent et meurent dans l'indifférence générale et où toute subvention est âprement débattue, le gouvernement a dépensé des milliards de dollars pour venir en aide aux ruraux. "C'est la première fois que nous bénéficions d'un soutien pareil, se réjouit Jack Munro. Le gouvernement a reconnu qu'il fallait maintenir une "masse critique" d'agriculteurs dans les campagnes, sans quoi elles se videraient complètement." Le secteur joue un rôle économique non négligeable : 64 % de la production est exportée. La sécheresse australienne a d'ailleurs grandement contribué à l'explosion du cours mondial du blé.

"Notre agriculture ne disparaîtra pas, elle changera", affirme Peter Cullen. Les Australiens ont en la matière un maître mot : "Le marché décidera de qui survivra." Tous prédisent qu'à l'avenir certaines zones du territoire seront viables, et d'autres non. Reste à savoir où passera la frontière : près ou loin de chez soi ?

Une catégorie d'agriculteurs a du souci à se faire : les irrigants, qui possèdent des droits d'usage de l'eau des rivières et de l'eau souterraine. En ce moment, leurs fermes sont comme des oasis au milieu du désert. Mais si la grande majorité des Australiens ne surveillaient guère l'usage de l'eau jusqu'à présent, la sécheresse occasionne un débat houleux sur le partage de cette ressource.

Car les villes sont, elles aussi, au régime sec. Les barrages qui alimentent les capitales régionales atteignent des niveaux dangereusement bas, et les restrictions sont générales. Les douches rapides sont encouragées, on n'arrose plus les jardins qu'avec parcimonie. Les urbains taxent l'irrigation, qui utilise 70 % de l'eau de surface, de gaspillage, et lorgnent sur les quantités utilisées pour arroser les vergers, les vignes et le riz.

"Nous avons fait beaucoup de progrès, se défend Nyce Dalton, agriculteur dans la région de Griffith. Dans les années 1950, on produisait 5 tonnes de riz à l'hectare, en utilisant 20 mégalitres d'eau. Aujourd'hui, on est à 10 tonnes, avec 12 mégalitres." Dans les vignobles et les vergers, la distribution au goutte-à-goutte, plus économe, se banalise. Certains viticulteurs suivent sur ordinateur l'évolution du taux d'humidité dans leurs terres. En période de sécheresse, ils doivent aussi se serrer la ceinture : on ne leur octroie le droit de pomper qu'une partie de leurs quotas, voire rien du tout.

Malgré ces efforts, la concurrence pour l'accès à l'eau reste bien réelle dans de nombreuses villes rurales et pour la capitale de l'Etat du Victoria, Adélaïde, alimentée par la rivière Darling, aujourd'hui quasiment à sec. "Trop de quotas ont été distribués aux agriculteurs au fil des ans, affirme Malcolm Thompson, directeur de la Commission nationale de l'eau. Il faut revenir à des niveaux plus raisonnables." Pour cela, les Australiens s'en remettent, comme toujours, au marché. Les quotas d'eau peuvent être échangés comme n'importe quel bien. Le raisonnement des experts du secteur est le suivant : l'eau étant plus rare, son prix grimpera, et elle prendra naturellement le chemin des exploitations qui l'utiliseront au plus juste afin d'en tirer le meilleur revenu.

L'Etat veut tout de même jouer un rôle dans ce marché. "Nous sommes acheteurs, lance le ministre Ian Campbell. Nous avons besoin de davantage d'eau dans les rivières pour préserver l'environnement." Mais ni Sydney, ni Melbourne, ni Brisbane, ni Perth ne sont alimentées par des rivières où prélèvent les paysans. Elles dépendent des pluies, et doivent donc chercher leurs propres solutions pour faire face à la pénurie. Une frénésie de grands projets saisit le pays.

La première usine de dessalement d'eau de mer a été inaugurée en novembre, à Perth. D'autres sont en préparation. La construction de nouveaux grands barrages est étudiée, même si elle est très controversée. "Si je n'ai plus d'argent dans mon portefeuille, je ne résoudrai pas le problème en me procurant un deuxième portefeuille, raille Raymond Nias, du WWF. Sans pluie, un barrage est juste un mur qui coûte très cher."

La piste du recyclage de l'eau est explorée, les économies encouragées. Grâce à ces politiques, l'Australie urbaine ne mourra pas de soif, mais elle paiera son eau de plus en plus cher. "Nous avions l'habitude de considérer l'eau comme acquise, et même de la gaspiller, affirme Malcolm Thompson. Aujourd'hui, nous basculons dans une nouvelle époque. Nous devons prendre en compte la possibilité que les pluies ne reviennent pas à leur niveau antérieur, et tout redimensionner, même s'il doit y avoir de la douleur sur le chemin."


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Message Publié : 04 Jan 2007 23:12 
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Impressionnant. J'ai l'impression que tout converge en ce moment. Il y a une sorte de prise de conscience mondiale du probleme du rechauffement climatique.

Avez-vous vu le film d'Al Gore? ( http://www.climatecrisis.net/ )
Il est edifiant.


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Message Publié : 05 Jan 2007 01:04 
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Localisation : Saint-Ouen L'Aumône
Oui, c'est impressionnant et inquiétant.
Certaines prévisions alarmistes des années 80 et 90 semblent se réaliser.
La gestion des ressources en eau devient une problématique importante dans pas mal de coins de la planète, l'Australie en tête.
Un reportage diffusé ce matin sur la BBC faisait également part des gros soucis que rencontrait la campagne australienne et de prévisions de climatologues sur l'extension des zones désertiques en Australie.

Je n'ai pas vu le film de Al Gore...dommage qu'il n'ai pas été élu en 2000, compte tenu de sa conscience environnementaliste, l'attitude des Etats-Unis dans ce domaine serait sans doute bien différente.


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Message Publié : 05 Jan 2007 02:07 
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Bien joué, Jean. Cet article est très fouillé et résume bien le déclin qui sied au changement climatique. Tous les pays sont concernés. Beaucoup ne retraitent pas les eaux usées et attendront le dernier moment pour s'y mettre malheureusement.

Moi, ce que je trouve grave en Australie, c'est que l'agriculture extensive ait autant nuit à l'élevage lui-même. L'orge, le maïs et le blé ont gaspillé beaucoup trop d'eau et ce sont les bêtes des éleveurs qui n'ont plus rien à boire dans bien de nombreuses localités australiennes.

Rappelons que 5 grands élevages de chevaux de sang en Victoria et en Australie-Méridionale ont été revendus à des industriels et investisseurs en 2006, faute d'eau, de main d'oeuvre spécialisée et de moyens financiers suffisants pour continuer l'exploitation.


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Message Publié : 05 Jan 2007 10:06 
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Inscription : 03 Juil 2006 18:34
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Salut,

ce soir sur France TV2 il y avait une exellente émission sur l'eau avec des reportages sur les gaspillages énormes d'eau à Sin City Las Vegas et d'autres pays manquants cruellement d'eau.
Le contraste est saisissant et révoltant aussie.
L'eau c'est la vie mais pour la plupart l'eau n'a pas de prix ( ie ne possède aucune valeur ).

J'espère qu'on va pas trop souffrir de cela Donw Under...
Remarque, tant qu'il y aura de l'eau pour le ricard ça ira :wink:

enfin s'il y a du ricard :cry:
8)


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  it's all about the lifestyle...
Message Publié : 05 Jan 2007 13:19 
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Inscription : 01 Déc 2004 20:37
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Localisation : Bxl, Beyrouth, Cairns, Brisbane, Tokyo
Citer :
J'espère qu'on va pas trop souffrir de cela Donw Under...

Nice, si je ne me trompe pas tu as choisi le SE Queensland c'est ca?
Ne me dis pas que tu n'es pas au courant de ca:
"..But water restrictions are the tip of the iceberg in what needs to be done to ensure our dams don't run dry by September-October 2008" :shock:
http://mp3.news.com.au/bcm/water/water.html
Meme si toutes les solutions pour remedier a ce probleme vital vont apparement etre developpees, en Australie aussi:
mieux vaut guerir que prevenir....et ca ose s'autoproclamer le"Smart State" :lol:
Je prefere les car plates ou il ecrit tres justement d'ailleurs" The Sunshine State"

Et pour ceux qui ont rate mon topic award de l'annee 2006 sur FDU(merci a Sisko et Victor), lisez:
http://www.francedownunder.com/forum/vi ... ht=durable

Nice. plus au Nord , plus au Nord!

Good luck et bonne annee 2007


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Message Publié : 05 Jan 2007 21:17 
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Inscription : 03 Juil 2006 18:34
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Localisation : région parisienne now région Brisbane
Bonjour Azymuth,

Merci et Bonne année à toi et à ta famille :) et tous nos meilleurs voeux de réussite.

Sinon, oui j'avais effectivement lu qu'il y avait une sécheresse au SE du QLD :cry:.

J'espère au moins qu'il reste assez d'eau pour un ricard. :shock:


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