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  Le malheureux destin australien de Mahamadou...
Message Publié : 12 Sep 2003 18:51 
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Les malheurs de Mahamadou, qui rêvait de visiter l'Australie

LE MONDE | 11.09.03 | 13h12 • MIS A JOUR LE 11.09.03 | 13h29
Sydney de notre correspondant

"Quand je pense que j'ai économisé mes sous pendant deux ans et que j'ai travaillé comme un chien pour vivre ce cauchemar, je suis dégoûté." Mahamadou Sacko est en colère. Ce Français né à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) il y a tout juste vingt-trois ans, de parents maliens, rêvait de venir en Australie. Cariste chez DHL, il avait économisé 4 000 euros, soit trois mois de salaire, pour s'offrir deux mois de formation d'anglais dans une école réputée de Sydney.

Il avait préparé son séjour avec soin. Lorsque le douanier lui demande ses papiers, à son arrivée, dimanche 31 août à 18 h 30, il présente toute une batterie de certificats. "Passeport, visa électronique, des factures comme quoi j'avais payé mes cours, une assurance médicale et une attestation certifiant qu'une personne de l'école m'attendait à l'aéroport, explique ce fan de hip-hop qui rêve d'ouvrir un magasin de vêtements. J'avais tout prévu de A à Z !"

C'est tout du moins ce qu'il pensait... Une petite égratignure sur la photo du passeport intrigue le fonctionnaire de l'immigration. Mahamadou est prié de passer dans un bureau pour être interrogé. Sa valise est fouillée, et le voilà accusé de voyager avec un faux passeport et d'avoir remplacé le cliché original. A 3 heures du matin, il est transporté dans une fourgonnette grillagée à Villawood, où sont parqués, parfois pendant plusieurs années, les clandestins. "La saleté des toilettes était repoussante", explique-t-il

Suivent quatre jours d'interrogatoires. "On m'a demandé le nom du président de la République française, relate M. Sacko, le nom de la plus haute de montagne de France et qui était d'Artagnan. Quand on m'a ordonné de chanter La Marseillaise, j'ai refusé en disant qu'on n'était pas dans une école de comédie." Le consulat de France à Sydney, prévenu seulement mardi 2 septembre, s'est empressé de présenter à Canberra des papiers prouvant l'identité de son ressortissant. Son employeur a également confirmé que M. Sacko était bien un de ses salariés. Mahamadou sera finalement relâché le 4 septembre. Il est bien décidé à attaquer le gouvernement australien en justice. "Ils m'ont traumatisé, avoue-t-il. Je n'ai toujours pas eu le courage de dire à ma mère ce qui m'était arrivé. J'en suis à me demander si je ne dois pas rentrer chez moi tout de suite."

Frédéric Therin

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 12.09.03


Une question à tous ceux qui sont en Australie en ce moment : est-ce que cette malheureuse histoire a beaucoup été relayée par les médias australiens ? sous quel angle ?
Ou est-ce passé totalement inaperçu ?

:idea: AVIS DE RECHERCHE ! : Mahamadou si tu passes sur FranceDownUnder, n'hésite pas à te signaler... reste pas tout seul à Sydney à ruminer cette triste aventure !!! :D :D :D


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Message Publié : 12 Sep 2003 19:16 
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Pour info, la version australienne de l'histoire...


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France protests Aus immigration
September 9, 2003

FRENCH authorities filed a protest with Australia today after immigration officials in Sydney held a 23-year-old Frenchman incommunicado on suspicion he was travelling on a false passport, the French consulate said.

Mahamadou Sacko, a French-born student of African descent, flew into Australia on August 31 to attend a seven-week English-language program at a Sydney area institute, a consulate official said.

Immigration officers accused Sacko of travelling on a false passport and detained him overnight in an airport holding cell before transferring him to an immigration detention center in the city, official said.

Without contacting the French consulate, immigration officers interrogated Sacko for two days, asking questions about French geography and politics and demanding that he sing the French anthem, La Marseillaise, the official said.

Sacko was only allowed to call the consulate on a pay phone the following Tuesday and consular officials confirmed his identity 24 hours later, but he was not released until the consulate protested again on Thursday, the official said.

Source : http://www.news.com.au/common/story_pag ... 02,00.html


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  C'est moche.....
Message Publié : 12 Sep 2003 21:46 
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Delit de facies encore........

Pfffff degoute d'apprendre ca...

Je savais que les autorites australiennes sont super excitees au niveau immgration mais a ce point la !!!!! snif snif !!!!!

C'est comme moi quand je suis arrive a la douane avec ma face d'asiat, la douaniere apres avoir vu mon visa d'immigration pour mariage en bonne et due forme, me demande sur un ton meprisant (genre on en a plus qu'assez des gars comme toi) : "Hong Kong?"

Parlant aisement l'anglais (et c'est la ma chance) : je lui rappelle que je suis francais, elle verifie, se calme (sourire crispee) et me laisse tranquille...

"Australia is swamped by asian" Paunline Hanson : ca a marque les esprits ici hmmm !!?!!

Pauvre Mahamadou.... T'inkietes pas les douaniers sont tous les memes, et les gars de l'immigration c'est pareil partout.....

+++


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  Complément d'information sur le "suspect"....
Message Publié : 13 Sep 2003 00:32 
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Bonjour à tous

En fait, il s'agissait d'une dépêche de l'AFP du 7 septembre, reprise par l'AAP, puis publiée le 8 septembre sur le réseau des groupes de presse news.com.au, The Australian, Advertiser, Brisbane Courier Mail, Daily Telegraph, ainsi que sur Expatica et les sites d'expatriés... (puis plus tard Le Monde, Globalisation Australia, ...)

Voici plus bas l'article original qui fut transmis la première fois sur le réseau des journalistes à Sydney. Il y était précisé que c'est bien l'officier de la DIMIA qui avait découpé ce fameux dimanche avec 'ferveur' la photo d'identité de Mahamadou Sacko en page de garde de son passeport (à droite de son "surname" et "given names") et que celui-ci n'a pas été autorisé à appeler le Consulat de Sydney depuis le "bureau d'interrogatoire", ni même avant d'être transféré en tant que "prisonnier" dans une fourgonnette grillagée vers le Centre de Détention.

De plus, il faut savoir que ce fameux "bureau" est toujours situé à moins de 100 mètres de l'entrée officielle en Australie, que ce soit à Sydney ou à Melbourne, ou dans tous les aéroports et ports australiens. Ce que les officiers vicieux ne lui ont pas dit, c'est que dès lors qu'il fut attiré dans ce fameux "bureau" à la "KGB", eux considéraient qu'il était en fait en état d'arrestation administrative officielle. Avant même de commencer l'interrogatoire, ils ont branché un magnétophone à touches en lui faisant croire que c'était pour sauvegarder les intérêts de sa défense (pour le cas où il ait l'impudence de se défendre ou de faire appel dans les 48 heures..). Ils ont également contacté les traducteurs-interprètes de l'aéroport puisque le suspect "ne sait pas officiellement parler l'anglais".

Une partie de l'interrogatoire fut du reste téléphonique et dans plusieurs pièces en même temps (évidemment le suspect n'a pas le droit de manger, ni de boire, ni de fumer, ni d'aller faire ses besoins pressants pendant ce long moment. Les toilettes publiques de l'aéroport sont situés en face des ventes free-taxe d'alcool et de cigarettes..).

Le visa de Mahamadou a été annulé par un formulaire de couleur verte signé par l'officier agressif et daté, qu'on a voulu l'obliger à contresigner (c'est-à-dire avouer implicitement qu'il est d'accord avec ce qu'on lui reproche...) qui s'appelait "Record of decision to cancel visa" où le suspect est considéré comme un "client" de la DIMIA à qui l'on a stipulé son expulsion par la form 1111 de Cancellation of temporary visa (under section 116 of the Migration Act 1958).

Le suspect n'a pas été autorisé à appeler un avocat avant sa "garde à vue administrative", ni l'Ambassade de France, ni un avoué d'immigration, ni sa famille, ni son école, ni son employeur (ceci dit un dimanche, c'est encore plus difficile de trouver de l'aide quelque part, même chez DHL...).

Si Mahamadou a appelé le Consulat plus tard depuis une cabine téléphonique du Centre de Détention, c'est tout simplement parce que c'était la seule possibilité pour lui de téléphoner "anonymement" (bien que tout soit enregistré...) depuis le Centre de Détention, vu que Mahamadou fut gentiment délesté de tout ce qui lui appartenait (sauf ses habits et quelques petits sous) avant d'entrer dans le salon-cour commune répugnant du Centre (il faut savoir que même s'il avait caché un portable dans son slip, celui-ci n'aurait pas marché car il y a un brouilleur de mobile dans les centres de la DIMIA). De plus, ses bagages ont été sparadrés le temps de sa détention (heureusement, ils étaient numérotés...)

Aucun avocat d'immigration n'a été autorisé à le visiter au parloir du Centre dans les 24 heures, et Mahamadou a dû partager une cellule-type, dans laquelle il n'y a jamais de porte séparant les toilettes-lavabo, et qui est évidement fermée à clef le reste du temps... (les réfugiés politiques ne sont pas autorisés à y commander leur plateau repas. Il ne leur reste plus qu'à regarder le mur après la fouille et la prise d'empreintes digitales avant d'aller prendre l'air ou jouer au scrabble...).

Pour répondre à la question de Sandrine, il est possible que Mahamadou ne soit plus à Sydney. A moins qu'on lui ait "réparé" son passeport au consulat de la City avec du scotch transparent double-face ultra-solide... Du reste, il y a un photomaton pas loin sur George Street. Le tout est de ne pas se faire arrêter en y allant...

Pour répondre à la question de HB, le Centre de Détention de Melbourne a été très "visité" depuis la première élection de John Howard par des visiteurs de toutes nationalités et de toutes couleurs de peaux (même des américains ou des anglais...). Ce Centre de Détention détenait à un moment donné le nombre record de cabines téléphoniques à cartes (14) et les plus revendues sur place étaient les cartes à 5 et 10 dollars (un marché très entretenu par les prisonniers vietnamiens des derniers boat-people qui adorent téléphoner à Chinatown...) puisque des centaines de correspondants téléphonaient ensuite aux prisonniers ou leur envoyaient des colis de toutes sortes (quand ceux-ci passaient la censure ou arrivaient sans dépasser la date limite de consommation des noodles ou du chicken...). En 2001, une jeune fille irakienne de 18 ans a même accouché au centre de Détention de Melbourne et y a élevé son bébé pendant 5 mois jusqu'à Mars 2002. Son fiancé, lui aussi irakien, venait la visiter 8 fois par jour et passait son temps à regarder la télévision australienne dans le foyer, en attendant d'être expulsé définitivement (du reste, une piéce de cuisine avait été aménagée pour que les jeunes mères prisonnières puissent faire chauffer les biberons et se délestent des couches usées...).

Bref, je ne sais pas combien tout cela a coûté aux contribuables australiens, et il valait mieux que ceux-ci ne sachent pas à quoi une partie du GST allait être consacrée. Une avocate australienne de Adelaide a avancé une estimation en juillet 2002 : environ 27.000 dollars minimum par jour pour l'ensemble des Centres de Détention de la DIMIA en Australie, soit une moyenne annuelle minimale record de 9,8 millions de dollars australiens, sans compter les salaires versés aux officiers de la DIMA, ni l'édition trimestrielle des formulaires d'annulation de visas, ni le prix du carburant utilisé par les véhicules de la DIMIA, ni les coûts postaux non remboursables, ni les frais accessoires devant les Cours de Justice et la Haute Cour, ni l'administration du fichier informatisé des Centres de Détention, ni les convocations adjointes aux Immigration sollicitors, ni les honoraires mensuels remboursés, ni les piges rémunérées aux interprètes-traducteurs de plus de 37 langues officielles...

Business is Business, mate !...

Pas de chance Mahamadou !

Celui-ci a tout de même une consolation. Son histoire est en train de faire le tour de la planète (puisque le Consulat de France a enfin réagi pour une fois en adressant une protestation officielle au Gouvernement australien...) et en "autorisant" ainsi les journalistes à enquêter sur ce cas lamentable à la sauce "Loft-Nice-People" imposée.

Bref, Mahamadou Sacko va devenir très vite une Star Réalité de la Presse Internationale sans le vouloir...

Marc Elie J.
Septembre 2003


Citer :
France protests Aus immigration
September 9, 2003

FRENCH authorities filed a protest with Australia today after immigration officials in Sydney held a 23-year-old Frenchman incommunicado on suspicion he was travelling on a false passport, the French consulate said.

Mahamadou Sacko, a French-born student of African descent, flew into Australia on August 31 to attend a seven-week English-language program at a Sydney area institute, a consulate official said.

Immigration officers accused Sacko of travelling on a false passport and detained him overnight in an airport holding cell before transferring him to an immigration detention center in the city, official said.

Without contacting the French consulate, immigration officers interrogated Sacko for two days, asking questions about French geography and politics and demanding that he sing the French anthem, La Marseillaise, the official said.

Sacko was only allowed to call the consulate on a pay phone the following Tuesday and consular officials confirmed his identity 24 hours later, but he was not released until the consulate protested again on Thursday, the official said.

"He spent four days in unacceptable conditions," the diplomat said on condition of anonymity.

"He wasn't given a change of clothes and he had to pay for the call to the consulate in violation of diplomatic conventions that require that the consulate be contacted by the authorities," he told AFP.

In its protest to the foreign ministry, the consulate also said immigration officials defaced Sacko's passport by cutting out his photograph even after the document's authenticity had been vouched for.

A foreign ministry spokesman was unable to comment immediately on the case.

Sacko said he worked three years for the international transport firm DHL in Paris to save enough money for his intensive English classes in Sydney.

"They held me for four days, they made up charges against me and they destroyed my passport," he told AFP. "It's incredible."

Australia Press - Agence France Presse



Voici une des photos du Villawood "Club Méditerranée" en question qui circule sur Internet en ce moment. Impossible de trouver la piscine ni le jakusi !

Image

Vous pouvez également feuilleter la brochure d'invitation "touristique" de Villawood sur le site de la DIMIA à :
http://www.minister.immi.gov.au/borders ... images.htm

On y trouve même une salle de classe avec pupitres Hi-tech. Offrez donc vos crayons de couleur et vos cahiers Clairefontaine au Tour Operator !...


Dernière édition par marcelie2002 le 15 Sep 2003 03:42, édité 3 fois.

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  Les échos en france ....
Message Publié : 13 Sep 2003 05:07 
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J'ai vu grâce à vous que le journal Le monde avait rapporté cette info.
Pour ma part, je l'ai entendu au travail sur une radio de la Bande FM, aux informations de 11 h. Il n'y avait pas de détails si ce n'est qu'on lui avait demandé de chanter la Marseillaise et le nom du Président de la République et que le Consulat de France avait protesté

Le pays n'est peut-être pas si merveilleux qu'on le pense à 20 000 km


Chtitsoeur


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  Une invitation à la noce !
Message Publié : 14 Sep 2003 10:48 
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Publiez les bans !

Et remarquez bien que tout cela favorise les mariages multiculturels à une vitesse "grand V" et permet de rafraîchir après-coup la courbe des naissances australiennes...

Le faire-part nous est offert ici par le Sydney Morning Herald 2003 :


Citer :

Marriage bonds despite bars of detention
June 23 2003

Wedding bells in the South Australian desert give detainees a new sense of refuge. Penelope Debelle reports.

Australian detention centres are having to deal with an unexpected consequence of keeping young Afghan, Iranian and Iraqi asylum seekers in long-term detention - they are marrying Australian women.

There have been four weddings in South Australian detention centres this year, including two in the past two weeks. An Adelaide woman married an Iranian detainee inside Woomera in March and since then there have been three weddings at the Baxter detention centre near Port Augusta.

In the most recent wedding at Baxter last Monday a Melbourne woman married an Iranian detainee in the company of a small party of family and friends.

Another Melbourne woman married an Iranian detainee at Baxter a fortnight ago, in late April a young Afghan detainee married a woman from Canada, and more weddings are said to be planned.

In another highly unusual relationship, a former Australasian Correctional Management guard at the Woomera detention centre, Liz, had a clandestine 12-month love affair with an Iranian detainee whom she met in the centre's high-security Oscar compound.

Liz resigned from ACM in February this year over the affair. "I ended up telling a supervisor, I had so much guilt," she says. Liz returned to Canberra following the relocation of her Iranian boyfriend to the Baxter centre at Port Augusta just before Easter. "I'd sneak in to see him. It was really sad because most of the time we just talked and held fingers through a fence. It shouldn't be like that."

The detention centre marriages will not provide the detainees with access to Australian visas, at least in the short term. A South Australian migration agent, Libby Hogarth, says marriage will not advance a refugee claim but could provide humanitarian grounds for a visa at a later date. She says this will be strictly screened to weed out abuse of the spouse system.

"The [Immigration] minister would be wanting to really make sure that people had not just married to get a visa ," Hogarth says. "So if they had only been married for a few months in detention and they had never been living together, I don't think they would have much chance. There would be no real evidence of a genuine marriage as such except for a marriage certificate."

A Department of Immigration and Multicultural Affairs spokeswoman who confirmed the weddings says they would have no impact on refugee claims. She says detainees are free to marry and that conjugal visits had been requested but not agreed to.

A guest at the Woomera wedding says the compound had been decorated by asylum seekers and staff although restrictions were placed on wedding photographs. "It was a joyful occasion, there was dancing and a banquet with a lot of traditional Iranian dishes cooked and served by detainees," the visitor says. "The centre did all it could within the limits to make it as joyful as possible."

A second wedding, at the Baxter detention centre 12 kilometres from Port Augusta, took place in late April between a young Afghan man and a Canadian woman who heard about him from a Canadian friend. The bride, who was born in Tanzania, told the Herald by phone from Canada that she would not discuss their marriage. "We are nowhere near bringing him home and I would hate to jeopardise anything for him," she says.

Guests at her weddings say it was a joyous affair, held on a lawned area of the detention centre where a cellist played from Bach's Cello Suites. Community groups and refugee visitors together provided four wedding cakes iced with marzipan and figures of the bride and groom on top.

"There was real joy in the air," a guest reports. "There were particular moments where you actually forgot you were incarcerated."

The former ACM guard says it was "love at first sight" for her at Woomera. "Of course I was an officer and this had to be something that was under wraps; I mean nobody knew about this," she says. "We were sneaking letters to each other and I was trying to see him as much as I could."

Liz, 47, says she will wait to marry her boyfriend because she wanted a beautiful wedding. "I would [marry him] tomorrow but I want it to be nice," she says. "I want a romantic wedding set somewhere beautiful, not inside Baxter where everything is controlled."

The marriage celebrant who performed last Monday's service declined to comment on the service: "I have performed a lot of marriages and they are all different."

http://www.smh.com.au/articles/2003/06/ ... 86740.html


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Message Publié : 14 Sep 2003 22:25 
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La suite de l'affaire selon The Age...

Citer :
Race slur as France accuses Australia on detaineeBy Brendan Nicholson
Political Correspondent
September 14, 2003


The French Government has protested to Australia over a French national detained for three days because Australian officials believed he had arrived on a fake passport.

But a French embassy spokesman, Olivier Bove, told The Sunday Age that the episode had received wide publicity in France, giving the impression that Mahamadou Sacko, 23, had been locked up in Villawood detention centre because he was black.

Mr Bove said the embassy had received calls from journalists and from French sports fans who were now worried about coming to Australia for the Rugby World Cup next month, including blacks who feared the same thing could happen to them.

He said the French consul had protested to Australia over the incident, which happened at Sydney Airport on August 31.

Mr Bove said embassy staff believed the detention had occurred because Mr Sacko was black.

"It's a major concern for us," he said.

Mr Sacko claimed Australian officials had asked him a series of questions to prove he was French, including the name of the French President, the highest mountain in France and "who was D'Artagnan?" (the fourth musketeer).

He also said the Australians insisted he should sing the French national anthem, the Marseillaise, but he refused, saying he was not in a school of comedy.

A spokesman for Immigration Minister Philip Ruddock said officials became suspicious about the man because they believed his passport had been tampered with.

He said Mr Sacko was not asked to sing the anthem, just to name it.

The French newspaper Le Monde quoted French-born Mr Sacko as saying he had worked like a dog to raise the money to come to Australia for a holiday. He had hoped to improve his English, but the trip had turned into a nightmare.

He also spoke of detainees at Villawood being held there for several years. The toilets were disgustingly dirty, he said.

Mr Bove said officials at Villawood would not allow Mr Sacko to phone the French consulate in Sydney until the third day. However, Mr Ruddock's spokesman said Mr Sacko was offered use of a phone centre but had refused to use it.

Mr Bove said Australian officials had damaged the passport, making it invalid when they made holes in it, apparently while checking whether the photograph was genuine.

"The poor man is still in Australia, but he's still worried," Mr Bove said.


Source : http://www.theage.com.au/articles/2003/ ... 14500.html


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