RĂ©pondre au sujet  [ 9 message(s) ] 

Le fuseau horaire est UTC+8 heures [Heure d’été]

Auteur Message
  Thalassa, Vendredi 11 Juin, Film DĂ©couvertes LapĂ©rouse !
Message PubliĂ© : 09 Juin 2004 08:58 
Avatar de l’utilisateur
FranceDownUnder Expert
FranceDownUnder Expert
Hors-ligne
Inscription : 07 Jan 2003 11:15
Message(s) : 1093
Thalassa, France 3, Vendredi 11 juin 2004, 20h50 heure de Paris.

Première diffusion officielle du Film exclusif intitulé provisoirement "Sur les Traces de Lapérouse", puis "Le Mystère de Vanikoro", confirmant la datation scientifique du squelette d'un des marins français ayant pris part à l'Expédition Lapérouse en 1788.

Il s'agit de la plus grande confirmation des découvertes scientifiques ultimes de Vanikoro.

Les équipes de recherche internationale à Vanikoro et l'IFREMER ont officiellement daté le premier squelette d'un des marins présents lors de l'expédition Lapérouse, qui avait eu lieu fin 1788 suite au premier accostage des navires la Boussole et de l'Astrolabe à Botany Bay le 24 janvier 1788, puis à Port Jackson (Sydney) deux semaines plus tard, avant de repartir en mer et malheureusement s'échouer dans l'archipel de Vanikoro.

France Télévision a été autorisée à diffuser les premiers reportages qui officialisent cette découverte très importante pour la France et l'Australie. Les chercheurs français ont offert la primeur de cette Première Mondiale à l'équipe de Thalassa en raison de son assistante constante depuis 1999 suite aux premières recherches de traces datant de 1788 dans l'archipel et sur les récifs.

Voici les premiers communiqués de presse faisant état de la diffusion française en fin de semaine de ce film historique exclusif.

Kate, membre de FDU, et bien des gens avaient écrit des articles à ce sujet afin de préciser l'histoire commune de la France et de l'Australie. Tous attendaient cette nouvelle depuis des années suite aux premières découvertes du camp archéologique préliminaire retranché de Vanikoro.

La preuve historique que des marins français avaient survécu au moins quelques semaines à l'échouage de l'Astrolabe et la Boussole à Vanikoro et qu'ils s'étaient retranchés sur ces îles peu hospitalières sans jamais être secourus est désormais incontestable.

Kate avait vérifié les premières datations auprès de toutes les sources universitaires possible dans son manuscrit "Earliest Australian Voyages" que nous avions publié conjointement dès juillet 2003 à :

http://iclubs.iagora.com/AgoraFrenchClu ... ry_id=4460

L'IFREMER et l'IRCGN avaient donc raison dès 1999 et ont confirmé leurs découvertes précédentes de 2000 et 2001 en invitant Georges Pernoud à diffuser les premières images du squelette daté et du certificat de sa reconnaissance. D'autres, très nombreuses, suivront apparemment cette année.

En Australie, SBS et ABC diffuseront également les films officiels de ces découvertes dans les semaines qui viennent après les multi-rediffusions de la Première Française sur "Planète Thalassa", TV5 et toutes les chaînes satellites francophones susceptibles d'en acquérir les droits auprès de France Télévision. (je n'ai pas réussi à savoir dans quel cadre officiel les TV Australiennes décideront du moment de la diffusion, mais j'imagine qu'un article préliminaire sera publié dans le SMH section TV ou The Age ou autre quotidien national australien...)

- Communiqués de Presse et brèves :

1. Thalassa, complice de l'aventure de Vanikoro depuis 1999, consacrera l'émission événement au « mystère Lapérouse » ce 11 juin. Les 110 minutes de "Lapérouse : découvertes à Vanikoro" permettront de témoigner de toutes les facettes de cette incroyable aventure scientifique, des origines de ce mystère franco-australien - avec, pour la première fois, la recréation en images de synthèse de tout le drame du naufrage de l'Astrolabe et de la Boussole -, au départ de la nouvelle mission pour Vanikoro, jusqu'aux laboratoires de l'IRCGN et à l'étrange et passionnant atelier d'Elisabeth Daynes.

2. Reconnue par les plus grands spécialistes, Elisabeth Daynes est sculpteur en anthropologie. Sa spécialité : reconstituer, à partir des données scientifiques, des visages et des corps à un stade d'hyperréalisme si parfait qu'il en devient troublant. La preuve, vendredi soir...

3. En 1785, suite aux présomptions de découvertes de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande par des Européens (Portugais-Spaniards, Français, Hollandais) bien avant les expéditions britanniques officielles (dont celle de Cook en 1770 qui fut en fait précédée par au moins trois expéditions vers l'Australie et la Nouvelle-Zélande dans les siècles précédents), Louis XVI accepta de tirer parti du voyage de Bougainville en Australie en 1768 jusque dans le Queensland entre autres, et de lancer la plus grande expédition de découverte autour du monde, dans un esprit de découvertes scientifiques, culturelles, géographiques et économiques. Lapérouse et ses équipages disparurent quatre ans plus tard en Océanie après leurs deux escales dans les Nouvelles Galles du Sud...

4. Vanikoro fut surnomée "l'Île mystérieuse" en raison de la découverte de cet archipel au bout du monde (sans que l'on sut alors que Lapérouse y avait échoué et donc découvert les tribus hébrides de l'île principale!...). C'est la première de ces îles au coeur des Salomon (anciennes Nouvelles Hébrides) qui inspira Jules Verne lors de l'écriture de certains de ses chapitres romanesques et mena la littérature française sur le chemin du Roman d'aventure pour les deux siècles suivants.

5. Lors de l'émission Thalassa du 11 juin, France 3 rediffusera également le premier reportage consacré aux recherches naissantes de 1999. Vanikoro venait de devenir le théâtre d'une découverte extraordinaire d'un "camp de rescapés". Les premiers récits de la mission scientifique avait commencé à rassembler nombre de disciplines : archéologues sous-marins et terrestres, géophysiciens, médecins légiste, entomologistes, électroniciens, cinéastes... L'ensemble des reportages diffusés permettra donc de nous faire vivre au jour le jour le suspense et les rebondissements de l'enquête menée pendant 5 ans. Organisée en trois dimensions, terrestre, sous-marine et aérienne, cette chasse au trésor moderne nous plonge tour à tour dans les fonds sous-marins de la barrière de récifs, dans la jungle et dans les brumes de Vanikoro, ancien volcan effondré et balayé par les cyclones de l'Océanie qui recélait donc bien le trésor historique tant escompté.

6. Des premiers et anciens morceaux de squelettes, le docteur Schuliar en a examiné un bon nombre dans sa vie d'expert en médecine légale. Pourtant c'était bien l'émotion qui le gagna quand on lui apporta celui d'un homme, supposé être Monsieur de Lapérouse ou l'un de ses marins disparus aux larges de Vanikoro. « C'était extraordinaire, comme si vous étiez projeté dans une autre époque », racontait le sous-directeur scientifique de l'IRCGN. Mais une fois l'émotion maîtrisée, il fallut faire place à la technique pendant des heures interminables et savoir comment la "Crim" arriva « à faire parler le squelette » de la tête aux pieds. Le résultat de cette enquête dite "criminelle" sera connu vendredi soir 11 juin 2004... Suspense...

7. Les première photos publiques de la mission de recherche à Vanikoro depuis 1999 avaient été publiées sur le site officiel de la Mairie d'Albi à :

http://www.mairie-albi.fr/arthisto/gens ... nerale.htm

(Association Salomon, Association Lapérouse, Planète Thalassa, Yves Bourgeois, Philippe Schaff, Gilles Mermet, Pierre Larue).

Certaines de ces photos (1999 - 2004) sont publiées depuis quelques heures dans le magazine Géo du mois de Juin 2004 !!!!! Des extraits des premiers reportages du mag sont publiés sur Internet à :
http://www.geomagazine.fr/contenu_edito ... ne2bis.php
http://www.geomagazine.fr/contenu_edito ... 2_2bis.php
http://www.geomagazine.fr/contenu_edito ... 2_3bis.php

- Un premier teaser video/multimedia du film visible sur Internet en Flash vient d'être actualisé il y a quelques minutes à la page :

http://www.planetethalassa.com/dossiers ... media.html

Il vous faut cliquer sur la carte-photo commémorative de la Mission Vanikoro 2003-2004. Une fenêtre flash va s'ouvrir après une quinzaine de secondes. Cliquez sur version PC une fois que la musique du film sera lancée. Le premier teaser video va apparaître et montrer les images de la bande annonce de la Première pendant deux minutes. Les chapitres video suivants seront mis en ligne dans les heures et jours ultérieurs (L'exploration, l'Astrolabe et la Boussole, les botanistes et les scientifiques français, australiens et internationaux, les fouilles, les clés du mystère...). Il vous faudra cliquer sur le projecteur noir et rouge placé à droite de chaque sous-titre. Des interviews, scoops et analyses à l'attention des Français et des Australiens vont être également mis en ligne sur les pages de Planète Thalassa "Journal de bord", "Monsieur de La Pérouse", "Le Mystère de Vanikoro enfin résolu", "La réussite des chercheurs français", "The Vanikoro Mystery"...)

- Photo de l'hommage fraternel des journalistes du Sydney Herald Morning en mémoire de l'Expédition historique de Lapérouse à Botany Bay et Sydney en 1788 intitulée "The Little Congwong Beach, La Pérouse" :

Image

*Merci d'avance à tous de faire suivre les posts et infos à tous les étudiants et universitaires français, australiens et no-zélandais intéressés par cette découverte historique et son officialisation dans les Medias internationaux.

Bien Ă  vous

Marc


Dernière édition par marcelie2002 le 01 Mars 2006 23:01, édité 1 fois.

  Profil  
 
  Articles et communiquĂ©s explicatifs
Message PubliĂ© : 10 Juin 2004 04:22 
Avatar de l’utilisateur
FranceDownUnder Expert
FranceDownUnder Expert
Hors-ligne
Inscription : 07 Jan 2003 11:15
Message(s) : 1093
Suite: articles et communiqués explicatifs

1. - La Rédaction de Télérama et Geste Editions, note, juin 2004 :

Citer :
France / Australie - Thalassa, l'événement.

Lapérouse : Le Trésor de Vanikoro

Proposé et présenté par Georges Pernoud pour France 3.

Le film est réalisé par Yves Bourgeois, Guy Nevers, René Heuzé et Loïc Etevenard (2004). 115 mn. Exclusivité.

C'est une histoire parfaite pour la télévision. Alors qu'un épais mystère entoure toujours la disparition, en 1788, dans les îles Salomon, de l'expédition commandée par La Pérouse (Tour du Monde officiel jusqu'en Australie), Yves Bourgeois a filmé l'automne dernier une découverte inattendue, extraordinaire et peut-être décisive pour l'histoire de l'Océanie. En plongeant sur les lieux du drame, au large de Vanikoro, l'association Salomon (qui en est à sa sixième campagne de fouilles depuis 1981) et les scientifiques du Département des recherches archéologiques sous-marines (DRASSM) et laboratoires associés ont remonté le SQUELETTE d'un homme à Vanikoro, le premier jamais retrouvé. C'est le point de départ d'une enquête excitante, menée notamment par l'institut de recherches criminelles de la Gendarmerie nationale. Avec un rêve un peu fou : identifier ce marin, deux cent quinze ans après sa mort...

Autant dire que cette émission spéciale s'annonce très prometteuse. Jamais autant de moyens scientifiques n'avaient en effet été mobilisés (à terre et en mer) pour partir sur les traces de La Pérouse et de ses deux navires, L'Astrolabe et La Boussole. Autre grand moment de ce Thalassa : la première reconstitution en images de synthèse du naufrage.

Première diffusion Stéréo: France Télévision, vendredi 11 juin 2004.

En raison des décalages horaires, une première rediffusion est prévue sur France 3 dans la nuit de samedi 12 à dimanche 13 juin vers une heure du matin. D'autres suivront sur les chaines satellites à partir de samedi 12.

Source: éditions Geste, groupe Télérama, France 2004.

2. Parmi les personnalités à Vanikoro, Australie, NZ et en France :

- Alain Conan, directeur de recherches
- Elisabeth Veyrat, archéologie sous-marine (DRASSM)
- John Dunmore, historien (historien et Ă©crivain, Nouvelle-ZĂ©lande)
- Yves Bourgeois, réalisateur français du film
- Henri-Pierre Aberlenc, entomologiste (CIRAD)
- Pierre Cabalion, botaniste (IRD)
- Jimmy Jones, guide australien, mémoire de l'île de Vanikoro.
- Jean-Cristophe Galipaud, archélogue, fouilles terrestres (IRD)
- Geoff Irwin, anthropologue (Université d'Auckland)
- Reece Discombe, plongeur de la découverte, Nouvelle-Zélande
- Dany Clayet-Marrel, inventeur et pilote de la montgolfière Cinébulle depuis les premières fouilles
- Guy Nevers, chef opérateur terrestre
- Antoine de Biran, géophysicien
- Michel l'Hour, archéologie sous-marine, conservateur du Patrimoine au DRASSM
- Jean-Bernard Memet, responsable de l'archéologie sous-marine au sein du laboratoire nantais Arc'Antique
- Philippe Schaff, photographe, association Salomon
- René Heuzey, chef opérateur sous-marin
- Etienne Beaumont, médecin légiste
- Bruno Favard, réalisateur Atom - Thalassa
- Hugues Bourgeois, assistant réalisateur, Atom
- Alain Vernois, assistant réalisateur
....

3. Le "Journal de bord" du "Trésor de Vanikoro" et commentaires sur l'expédition, par le réalisateur au jour le jour depuis le 27 octobre 2003 :

http://www.mairie-albi.fr/arthisto/gens ... ebord1.htm
http://www.mairie-albi.fr/arthisto/gens ... bord11.htm
http://www.mairie-albi.fr/arthisto/gens ... debord.htm

voir l'index et pages suivantes par Yves Bourgeois...

Bien Ă  vous

Marc


  Profil  
 
 
Message PubliĂ© : 11 Juin 2004 15:08 
Avatar de l’utilisateur
FranceDownUnder Expert
FranceDownUnder Expert
Hors-ligne
Inscription : 23 Juil 2003 15:34
Message(s) : 274
Localisation : North Melbourne...pas loin du paradis...
Merci Marcelie pour toutes ces trés bonnes et trés intéressantes infos. :wink:

Ces épaves et ce squelette vont enfin pouvoir nous raconter l'histoire de ces pionniers qui ont bravé les mers si loin de toute civilisation et si loin de leur patrie.
:)
Nous découvrirons enfin les circonstances dans lesquelles Lapérouse et ces deux navires ont fait naufrage. Et surtout qui était le mystérieux marin dont on a retrouvé le squelette... :D

Ce sera peut-être un de mes parents éloignés, qui sait????? :mrgreen:


Dernière édition par OZMAN le 12 Juin 2004 16:55, édité 2 fois.

  Profil  
 
 
Message PubliĂ© : 11 Juin 2004 19:01 
Avatar de l’utilisateur
FranceDownUnder Expert
FranceDownUnder Expert
Hors-ligne
Inscription : 07 Juin 2003 16:56
Message(s) : 1245
Localisation : >Une aussie que vit a Ballarat, 100 km N-O de Melbourne
Great work Marc! Keep the good info coming.
I look forward to seeing your summary after the show, and hearing your opinion of it and what are the best parts...besides the squelette, of course :D (and any mini reviews from others who watch it would be good too, of course).

Kate


  Profil  
 
  Des Français en Australie : oui, mais pourquoi ?
Message PubliĂ© : 12 Juin 2004 01:51 
Avatar de l’utilisateur
FranceDownUnder Expert
FranceDownUnder Expert
Hors-ligne
Inscription : 07 Jan 2003 11:15
Message(s) : 1093
Hello Kate, Jean-Pierre and all

Oui, France 3 a vraiment tiré le gros lot, c'est évident. C'est toute l'histoire qui refait son apparition d'un coup.

En attendant de voir le film, il est également intéressant de savoir qu'une superbe Exposition contemporaine française, habilement intitulée "Vive la difference! The French in NSW", est présentée depuis hier à Sydney à la State Libray of NSW jusqu'au 14 juillet 2004 (peut-être renouvelée ensuite jusqu'en octobre). L'Expo est dirigée par madame Margot Riley , une Australienne amoureuse de la France. Cette expo commémore deux siècles de relations diplomatiques entre la France et l'Australie. Chanceux les Français qui sont à Sydney en ce moment qui vont pouvoir la visiter (les veinards!!!)...

Voilà le communiqué officiel où Margot et les consultants des Arts du SMH et de la Bibliothèque d'Etat expliquent avec humour qu'il est temps de faire connaître aux Australiens qu'il y a toujours eu des Frenchies en Australie et combien cela fut enrichissant :

Citer :
Bon ami: our French evolution

Gallic culture has subtly shaped Sydney for generations, writes Steve Meacham.

The bride looks beautiful, of course: dressed in the coy, high-necked fashion approved by the Catholic Church of the time. And yet she is upstaged. Not by another woman, but by an enormous croquembouche cake.

Max Dupain didn't usually take wedding pictures. But in 1951 he made an exception for a charming Frenchwoman, Jacqueline Playoust, daughter of wool buyer Jacques Playoust.

"I think Max must have known the food was going to be good," laughs Margot Riley, curator of Vive la difference! The French in NSW.

The exhibition is a joint initiative of the State Library of NSW and the French Consul-General to celebrate the 200-year relationship between France and Australia.

It's largely an untold story. "Few Australians are aware of anyone other than the French explorers," says Riley. "They don't know anything about the French people who came to live here and made Australia their home."

Yet the French did come: as convicts, political refugees, scientists, gold miners, businessmen, wool merchants, bankers and, thankfully, as chefs. It's just they never came in great numbers.

Unlike the Italians, the Greeks or the Chinese they never banded together in their own suburbs; there has never been a French quarter in Sydney, just a collection of French banks and businesses around Bond Street.

But don't let that fool you into believing the French have contributed little to Sydney's heritage. Quite the contrary, argues Riley. Their influence has been so subtle and long-standing that it is finely woven into our society.

The first Frenchman to set foot on Australian soil was a convict by the name of Peter Parris, who arrived with the First Fleet on January 1788. It's believed he found refuge with La Perouse, the celebrated French explorer who arrived in Port Jackson shortly after Captain Phillip. The escape was ill-fated, though; both men perished on their return journey to France.

La Perouse's disappearance spurred the next wave of French explorers, including Baudin and the Freycinet brothers. Most were received graciously when they arrived, despite the tension back in Europe between monarchist Britain and revolutionary France.

"Educated Englishmen often spoke French," says Riley. Before the French Revolution, it had been the language of commerce and culture.

One such francophile was Governor King, who championed the career of Francis Barrallier, whose family had fled France when Napoleon took Toulon in 1793. The exhibition includes a series of letters written in French from Barrallier to King in which the Frenchman details his attempts to cross the foothills of the Blue Mountains in 1802.

Typically, Barrallier's letters were more "scientific" than those of British contemporaries, says Riley. "The French had quite a different sensibility towards the indigenous people than the British. They were much more interested in anthropology."

A case in point is a series of drawings by a French midshipman, J. Alphonse Pellion. In 1819, he accompanied Baudin, who had been invited by Governor Macquarie to cross the Blue Mountains on the newly made road.

Pellion's drawings, which have only recently been acquired by the library and have never been displayed publicly, show two sets of Aborigines. The first, whom Pellion met in the Penrith area, are wearing European-style clothes from the waist up, though they are naked from the waist down. The others, from the area around what is now Bathurst, are dressed in traditional garb; obviously they had never seen white men before. "Pellion made no attempt to hide their genitalia or scarification," Riley points out. They depict human beings as they are, rather than a romanticised version.

In the explorers' footsteps came the businessmen. Many were from previously wealthy families displaced by the French Revolution. Indeed, the first royal to visit Australia was not, as is commonly supposed, the future King Edward VII, but Louis Philippe d'Orleans, Prince of Conde, a grandson of the deposed King Louis Philippe of France. Tragically, he died in Sydney, succumbing to tuberculosis on May 24, 1866, five weeks after he arrived.

This proved something of a diplomatic challenge for the French Consul, Louis Sentis, a republican appointee. In the end, he attended the requiem at St Mary's Cathedral, along with 2000 Sydneysiders, in his private capacity.

By the early 1890s, there were 4000 French-born residents in Australia, half of them in NSW. Some of the most prominent were wool traders. But there were also engineers, bankers, even journalists: the Courrier Australien, launched in 1891, is the oldest foreign-language newspaper in the country.

But the most obvious influence came in food and wine. For three decades, from the 1890s to the 1920s, the Paris House, owned and run by Gaston Lievain, from Lille, was Sydney's most glamorous restaurant.

The eatery, in Phillip Street, was on the site of the present Sydney University Law School. It had a popular ground-floor bistro, private dining rooms where lovers could meet, and a top floor sponsored by the Moet champagne house.

Subsequent generations flocked to the French Coffee Rooms, in Pitt Street; The Hermitage in Ash Street; and, most notably, Prince's in Martin Place.

If today's social pages would be naked without the "celebrities" at Otto or Establishment, the fashion editors of the 1950s also knew exactly where to go for easy copy.

At Prince's, owned by Jim Bendroight and managed by Pierre Henri, any lunchtime could find a coterie of "ladies dressed by Pellier, hat by Lamotte". Perhaps the most obvious indication of French influence in Australian cuisine and culture came in 1952 with the publication of Oh, for a French Wife! by Ted Moloney and Deke Coleman, illustrated by George Molnar. Essentially, it anticipated Nigella Lawson's notion of "the domestic goddess" with a collection of recipes and household tips from Sydney's leading French-born grande dames, such as Mrs Jacques Payoust.

The French had connected.


"Vive la difference! The French in NSW" opens at the State Library of NSW and runs until July 14.

1. Affiche humoristique de l'Exposition de Sydney jusqu'au 14 juillet :

Image

Source: State Library of NSW & Sydney Herald Morning, June 2004.

2. Photographie générale de l'Exposition "Vive la Différence" :

Image

3. NB: Photographie de la State Library of NSW :

Image

4. Rappel : Photo du Monument historique de La PĂ©rouse Ă  Botany Bay, NSW.

Image

5. Photographies du Musée La Pérouse (La Perouse Museum) face au Monument.

Image

Bien Ă  vous

Marc


Dernière édition par marcelie2002 le 24 Fév 2006 08:41, édité 1 fois.

  Profil  
 
  encore merci Marcelie
Message PubliĂ© : 12 Juin 2004 17:17 
Avatar de l’utilisateur
FranceDownUnder Expert
FranceDownUnder Expert
Hors-ligne
Inscription : 23 Juil 2003 15:34
Message(s) : 274
Localisation : North Melbourne...pas loin du paradis...
Merci encore pour toutes ces magnifiques photos. :wink:

Le film Lapérouse : Le Trésor de Vanikoro était vraiement trés bien, et l'enquête a été trés bien mené.

Ils ont enfin pu déterminer le nom des deux épaves, mais le mystére du squelette reste encore entier. :)

Ce squelette est vraiement dans un état de conservation magnifique aprés plus de 200 ans sous la mer. ( même moi, je n'ai pas des dents aussi belles que lui :mrgreen: )

J'espére aussi que de nombreuses personnes en australie pourront voir ce magnifique documentaire. :wink:

Vraiement merci Marcelie pour toutes ces informations, ça vaut bien une "Standing Ovation", des milliers d'applaudissements et un bis répétita.... :mrgreen: :wink: :D :wink: :mrgreen:


  Profil  
 
 
Message PubliĂ© : 13 Juin 2004 01:27 
Avatar de l’utilisateur
FranceDownUnder Addict
FranceDownUnder Addict
Hors-ligne
Inscription : 27 Mars 2004 22:21
Message(s) : 140
Localisation : Le Havre
salut Kate, Marc and Ozman,
Aaaarrrggg!!!! :shock: what can i say more...i don't have a tv (and had no possibility to watch it somewhere that friday) and it's sometimes really interresting to have one :(.

Great pics Marc 8).

alex :wink:


  Profil  
 
 
Message PubliĂ© : 13 Juin 2004 02:19 
Avatar de l’utilisateur
Mate
Mate
Hors-ligne
Inscription : 16 Juin 2003 07:38
Message(s) : 35
Localisation : Toulouse
C'est absolument génial tout ce que tu nous fais savoir, j'ai suivi l'émission bien entendu. J'ai revu Alain Conan que j'ai connu à Nouméa il y a 30 ans.
Par contre je voudrais savoir quel est le rapport avec la ville d'Albi!!!
Merci pour tout.
Gilles

gilleslagardere@aol.com


  Profil  
 
  Gaspard or not Gaspard, that is the question...
Message PubliĂ© : 13 Juin 2004 08:35 
Avatar de l’utilisateur
FranceDownUnder Expert
FranceDownUnder Expert
Hors-ligne
Inscription : 07 Jan 2003 11:15
Message(s) : 1093
Salut Alex, JP, Kate, Gilles…

Le rapport, c'est que monsieur de Lapérouse était né à Albi, le 23 Août 1741. Du reste, le Musée Lapérouse d'Albi est situé "Square Botany Bay" dans cette ville Albigeoise fière d’avoir acquis bon nombre de pièces historiques de l'explorateur français et de son équipage qu'ils avaient laissèes en 1788 à des personnes de confiance à Sydney et qui furent ensuite ramenées en France.

Ils ont également acquis un dessin très rare réalisé par Jules Dumont d'Urville (1790-1842) illustrant le voyage de l'Astrolabe, ainsi que beaucoup d’illustrations, notes, carnets de route… des trois ans du voyage jusqu’à Sydney et ils ont échangé des pièces rares avec le Musée de la Marine entre autres. Dumont D'Urville avait pu confirmer en 1828 la première découverte d'épaves à Vanikoro deux ans plus tôt (1826) par un marin anglo-irlandais, Peter Dillon, dont il avait entendu parler en Océanie.

Dumont D'Urville savait que Peter Dillon s'était aussitôt douté qu'il pût s'agir d'un des navires de l'Expédition Lapérouse et que Dillon avait prévenu tout le monde, y compris Barthelemy de Lesseps en France ensuite, après avoir tenté de convaincre les Anglais en Tasmanie qui ne l'avaient pas cru et qui découragèrent Dumont D'Urville d'aller jusqu'à Vanikoro pour rien. Mais Dumont d'Urville y alla quand même en 1828, fort heureusement...

L'Association Lapérouse est évidemment basée à Albi aussi. Le film "Le trésor de Vanikoro" a d'ailleurs été diffusé également au Parc des Expositions d'Albi.

L'Association Salomon, dont fait parti Alain Conan - que Gilles Lagardère a connu - est toujours basée à Nouméa, Nouvelle-Calédonie.

Analyse du film : en fin de recherches, pour ce qui est du squelette, le visage a tout d'abord été reconstitué grâce à une étude médicale minutieuse, puis un moulage du crâne et une reconstitution physique : l’inconnu était un homme de l'expédition, âgé entre 31 et 39 ans. Ce n'était pas Lapérouse ni un des marins du pont ni un des Officiers de Marine présents, car sa corpulence était très fine. Il s'agissait d'un des peintres, dessinateurs, botanistes, savants naturalistes, minéralogistes ou autres scientifiques de l'expédition. On sait qu'il avait les cheveux châtains et une dentition en parfait état, comme l'expliquait Ozman. Donc il s'agissait d'un homme d'éducation supérieure, en bonne santé, très minutieux de sa personne. Et la première liste de l'identification a été réduite à moins de 12 candidats possible après quelques semaines.

Puis, Elisabeth Daynes a reconstitué le visage de l’inconnu, son profil, son front, sa chevelure, ses oreilles, ses sourcils, ses tempes etc... avec toutes les indications que les médecins légistes lui avaient apportées, par le biais de l’IRCG et grâce à des implants superposés au moulage au millimètre près. Ainsi, cinq semaines plus tard, le visage en taille réelle du premier « inconnu de Vanikoro » a été présenté à l'équipe.

Le résultat fut saisissant, surtout pour ce qui est du regard, plus vrai que nature. Le film nous montre ce visage. On s’y croirait ! Hallucinant ! (Nous n’avons pas encore trouvé une photographie autorisée de ce visage reconstitué. Seule solution pour l'instant : voyez le film et faîtes une image arrêtée sur lui. De toutes façons, il sera très vite exposé dans les musées, j’imagine…)

Parmi les derniers candidats retenus, cinq noms seulement furent encore possible alors, dont celui répété de Gaspard Duché de Vancy : Gaspard était dessinateur de figures et de paysages. Il avait étudié l'Art à Vienne et l'architecture européenne. Il avait peint des paysages de Rome et de Naples, et il avait exposé à Paris et à l'Académie Royale de Londres. Il mordillait souvent ses crayons de dessin, ses pinceaux et ses petits morceaux de bois. Ce qui expliquerait une dentition si parfaite pour l'époque puisqu'il était âgé d’environ 32 ans lors du naufrage, passait son temps à peindre et ne participait jamais aux manœuvres du pont. Gaspard Duché de Vancy avait pu se joindre à l’expédition Lapérouse car il avait peint le portrait de Marie-Antoinette et la Reine satisfaite l’avait aussitôt recommandé pour pouvoir faire parti de l’aventure.

Il reste donc aux chercheurs à étudier sa carte ADN en la comparant à ses descendants éventuels, ainsi que les relevés anthropométriques pour être sûrs de son nom. On ne peut être sûr de rien, mais Gaspard Duché De Vancy est vraiment bien placé en tête de liste. A confirmer ou infirmer bientôt….

Et il reste aux équipes d'archéologues à organiser de nouvelles fouilles sur le site de Vanikoro en espérant retrouver d'autres squelettes, pierres gravées, morceaux de tissus… si possible grâce à la découverte escomptée des tombes des hommes qui ont pu survivre sur l'île après le naufrage, voire même un petit cimetière éventuel, pourquoi pas….

PS 1 : Voilà un exemple de tableau appelé « Californie » (septembre 1786) que Gaspard Duché de Vancy avait réalisé en compagnie de Lapérouse à la Mission de Carmel, Etats-Unis d’Amérique, deux ans avant le drame de Mars 1788 à :

http://www.consulfrance-sanfrancisco.org

PS 2 : Another biography in English of Jean-Francois de Galaup de Lapérouse, 1741-1788

http://pages.quicksilver.net.nz/jcr/~lap2

PS 3 : La page de l’association bretonne des « Sabotiers » à Brest et à Quimper, par le Centre Généalogique du Finistère, qui aide à retrouver et informer les familles des équipages disparus de la Boussole et de l’Astrolabe :

http://sabotiers.cgf.asso.fr/laperouse

Bien Ă  vous

Marc


  Profil  
 
Afficher les messages publiĂ©s depuis :  Trier par  
RĂ©pondre au sujet  [ 9 message(s) ] 


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 16 invité(s)


Le fuseau horaire est UTC+8 heures [Heure d’été]

Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas Ă©diter vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  
cron
Dernières discussions sur les forums FranceDownUnder.com:




Forums powered by phpBB
©2002-2014 FranceDownUnder.com