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Michel Audiard - Pour moi toujours un plaisir
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Auteur :  lebororo [ 08 Mars 2007 13:55 ]
Sujet du message :  Michel Audiard - Pour moi toujours un plaisir

Quelques citations de Michel Audiard... avec souvent la relation avec le film. (Bonne chasse)
J'ai toujours aimé ses dialogues et je commence à collectionner ses films où il faisait les dialogues (l'audio pas l'idiot) :lol:
Quelquefois au sujet des femmes, mais souvent au sujet des c.o.n.s aussi...
Une de mes préférées! :lol:

Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière. :mrgreen:

Un homme d'expérience ne devrait jamais s'égarer dans le concret. L'abstrait reste l'âme des affaires. Dialogue du film Quand passent les faisans

Le jour est proche où nous n'aurons plus que "l'impôt" sur les os.

Un metteur en scène, c'est un monsieur qui a une grosse montre pour surveiller si les acteurs ne se débinent pas avant 7 heures.

Dans la vie on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon.

N'oublie pas ce qu'a dit le médecin : cinq gouttes. La posologie ça s'appelle. Et de la posologie au veuvage, c'est une question de gouttes.

Si t'as pas de grand-père banquier, veux-tu me dire à quoi ça sert d'être juif.

Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre-étalon... Y serait à Sèvres.
Dialogue du film Le cave se rebiffe

Les cons ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît. Dialogue du film Les tontons flingueurs

On n'emmène pas de saucisses quand on va à Francfort.
Dialogue du film Le Pacha

La vérité n'est jamais amusante sinon tout le monde la dirait. Dialogue du film Les Barbouzes

C'est le sort des familles désunies de se rencontrer uniquement aux enterrements. Dialogue du film Les Barbouzes

Le piano, c'est l'accordéon du riche. Dialogue du film Les tontons flingueurs

Un secret consiste à ne le répéter qu'à une seule personne à la fois.
Dialogue du film Les trois mousquetaires

Une minute d'écart, ça peut se transformer en années de placard.

Les producteurs de films ont tous des Rolls-Royce parce que, dans le métro, il faut payer comptant.

Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent. Dialogue du film 100.000 dollars au soleil

Il vaut mieux s'en aller la tête basse que les pieds devant. Dialogue du film Archimède le Clochard

Dans la vie il y a deux expédients à n'utiliser qu'en dernière instance : le cyanure ou la loyauté. Dialogue du film Le Gentleman d'Epsom

Les traditions ? C'est comme ça qu'on appelle les manies dès qu'il s'agit de fêtes militaires ou religieuses.

Une amoureuse-née est une franche idiote.
Dialogue du film Retour de Manivelle

Une amitié pour être bien trempée doit l'être dans le sang des autres.
Dialogue du film Les trois Mousquetaires

C'est avec les bonnes bourgeoises qu'on fait les meilleures grues.
Dialogue du film Le désordre et la nuit

Il faut user un grand nombre de femmes bêtes pour oublier une femme intelligente ! Dialogue du film Les lions sont lâchés

Les femmes ne prennent pas d'amants pour courir les garçonnières mais pour décorer leurs salons. Dialogue du film Les lions sont lâchés
Une mauvaise action trouve toujours sa récompense.
Dialogue du film Les lions sont lâchés

La danse, c'est du pelotage : tout ce qu'on fait avec les pieds est parfaitement secondaire. Tout le monde s'en fout. Dialogue du film Les lions sont lâchés

Les vieillards c'est comme les bébés ça change très vite.
Dialogue du film Le président

Gouverner ne consiste pas à aider les grenouilles à administrer leur mare !
Dialogue du film Le président

Les amis n'aiment pas être fidèles. Ils ont l'impression de perdre leur personnalité. Dialogue du film Le président

Une habitude bien consiste à confier un mandat aux gens et de leur contester le droit d'en user. Dialogue du film Le président

Quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canards : c'est un canard. C'est vrai aussi pour les petits merdeux.
Dialogue du film Les vieux de la vieille

La pire maladie des hommes c'est de donner tout son amour à une seule bonne femme. Dialogue du film Le Pacha

Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner.
Dialogue du film Le Pacha

Pendant douze ans on a fait chambre commune mais rêve à part. Dialogue du film Le sang à la tête

Je me suis marié parce que ça donnait le droit à un costume pur laine et des chaussures en cuir : voilà où ça mène l'élégance. Dialogue du film Carambolages

Un amant exceptionnel ne peut faire qu'un mauvais mari. Dialogue du film La chasse à l'homme

On ne peut pas essayer d'être amoureuse de Papa. Maman a déjà essayé. Dialogue du film La chasse à l'homme

Le mariage, c'est ce qui différencie l'homme de la bête. Il ne faut pas confondre avec le rire... c'est pourtant pas la même chose !
Dialogue du film La chasse à l'homme

Deux milliards d'impôts ! J'appelle plus ça du budget, j'appelle ça de l'attaque à main armée ! Dialogue du film La chasse à l'homme

Dans la vie, il faut être gentil avec les femmes ; même avec la sienne. Dialogue du film Série noire

Rouler des mécaniques c'est une maladie des hommes.

Un marchand de tableaux est un voleur inscrit au registre du commerce.
Dialogue du film Le Guignolo

Un intellectuel assis va moins loin qu'un c** qui marche.
Dialogue du film Un taxi pour Tobrouk

A la guerre, on devrait toujours tuer les gens avant de les connaître.
Dialogue du film Un taxi pour Tobrouk

Dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant c'est avant. Dialogue du film Un taxi pour Tobrouk
Si les femmes s'occupaient de savoir d'où vient l'argent qu'elles dépensent, les bijoutiers fermeraient boutique.
Dialogue du film Massacre en dentelles

L'éloquence sacrée, c'est comme la musique religieuse : pas besoin de comprendre pour écouter.
Dialogue du film Les yeux de l'amour

Conduire dans Paris, c'est une question de vocabulaire.
Dialogue du film Mannequins de Paris

Les cons se divisent en deux catégories, ceux qui attendent le téléphone et ceux qui attendent la tonalité.
Dialogue du film Vive la France

Il existe une prédilection masochiste des Français pour deux exercices dans lesquels ils se révèlent malchanceux : la guerre et le football.
Dialogue du film Vive la France

Faut pas parler aux cons, ça les instruit.

L'alcool ne procure pas la gaieté mais la cirrhose.

Le bistrot est utile à un dialoguiste, mais il y a un risque : l'alcoolisme…

Quand on a de graves préoccupations alimentaires, on n'a pas beaucoup d'ambition.

Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance.
Dialogue du film Un idiot à Paris

Votez à droite c'est soit pour préserver la société soit pour écraser l'ouvrier.
Dialogue du film Les grandes familles

La justice, c'est comme la Sainte Vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe. Dialogue du film Pile ou Face

Pour coucher avec un flic, on éteint la lumière, on ferme les yeux et on pense à autre chose. Dialogue du film On ne meurt que deux fois

Il serait normal que les assassins signalent les crimes. Après tout, ils sont les premiers informés. Dialogue du film Garde à Vue

J'ai divisé la société en deux catégories : mes amis ou mes cons à moi et les cons des autres que je ne supporte pas.

Les excès de passion sont toujours regrettables c'est le contraire de l'intelligence.

Le scénariste n'est qu'un brodeur d'histoire.

Si on a du génie, on ne fait pas de cinéma, on écrit un grand livre.

Le cinéma est à l'image de la France : on n'a pas assez de pognon et c'est comme ça dans tous les domaines.

Le grand défaut des comédiens, un égoïsme plus démesuré encore que chez les autres êtres humains.

L'Etat ne participe jamais aux catastrophes mais participe toujours aux bénéfices.

L'idéal quand on veut être admiré, c'est d'être mort.

L'avarice est le pire défaut qui existe, si on compte ses sous, on compte aussi ses sentiments.

Les Français m'agacent prodigieusement, mais comme je ne connais aucune langue étrangère, je suis bien obligé de parler avec eux.

Quand il y a du talent dans une oeuvre, l'auteur est en général très inférieur à son talent.

Le bonheur on s'y fait, le malheur on ne s'y fait pas, c'est ça la différence.

Tout romancier, tout cinéaste, a au fond de lui un nombril du monde à exhiber.

Pendant la guerre, les Français parlaient aux Français. Mais les Allemands aussi !

L'essentiel en enfer est de survivre.

Le boeuf mironton et le droit d'asile sont deux névroses typiquementes.

Lorsque l'on se défait d'un vice, on s'éprend d'un autre.

L'été : les vieux cons sont à Deauville, les putes à Saint-Tropez et les autres sont en voiture un peu partout.

Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C'est dire si dans ma vie j'ai entendu des conneries.

Que ce soit la révolution ou la paella, rien de ce qui est espagnol n'est simple.
Dialogue du film Un singe en hiver

La démocratie est le pire des régimes, à l'exception de tous les autres.

A partir de novembre, pour les clochards, il n'y a plus que deux solutions : la Côte d'Azur ou la prison.

Depuis Adam se laissant enlever une côte jusqu'à Napoléon attendant Grouchy, toutes les grandes affaires qui ont foiré étaient basées sur la confiance.

Aux courses, les petits tuyaux font les grandes misères.

Entre truands, les bénéfices ça se partage, la réclusion, ça s'additionne.
Dialogue du film Le cave se rebiffe

Un gentleman, c'est celui qui est capable de décrire Sophia Loren sans faire de geste.

Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer.

Je me suis rendu compte que j'avais pris de l'âge le jour ou j'ai constaté que je passais plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec les patrons de bistrot.

Un financier, ça n'a jamais de remords. Même pas de regrets. Tout simplement la pétoche.

C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule.

Les mauvaises pensées ne sont permises qu'aux gens importants.

Dans la flatterie, aucune précaution à prendre, aucune limite à respecter. On ne va jamais trop loin.

La fréquentation des salons m'a appris une chose : à ne plus chercher à acheter au coin des rues ce que l'on trouve gratuitement auprès des femmes du monde.

Dans les situations critiques, quand on parle avec un calibre bien en pogne, personne ne conteste plus. Y'a des statistiques là-dessus.

Qu'un homme puisse aimer sa femme et surveiller la note de gaz est d'une ambiguïté difficile à supporter.

Les têtes d'assassin, on ne les reconnaît qu'une fois dans le panier. Et encore pas toujours !

Si on t'avait foutu à la lourde chaque fois que t'as fait des conneries, t'aurais passé ta vie dehors.

Une fille qui fait 95 de tour de poitrine et 32 de tour de tête ne peut pas vraiment être mauvaise. Elle peut seulement être légèrement sotte.
Dialogue du film Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages

Quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre, tout le monde écoute. Dialogue du film Le pacha

La délicatesse est une façon de parler et l'amour une façon de faire.

Pourquoi certains n'auraient pas tout ? Il y en a qui n'ont rien. Ca fait l'équilibre.

On est gouverné par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis.

Je suis pour les titres longs. Si à la recherche du temps perdu s'était appelé simplement Albertine, ce serait moins bon.

Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.

lebororo :mrgreen:

Auteur :  dav [ 08 Mars 2007 21:44 ]
Sujet du message : 

Excellent !
je n'en connaissais pas le dixième, mais c'est vraiment très juste, intemporel et universel (comme la connerie, soit dit en passant)

Auteur :  Gerard Lewis-Fitzgerald [ 22 Mars 2007 08:41 ]
Sujet du message : 

Vive le mot juste!! :lol:

Je tarde à contribuer à ce fil puisque c'était il y a presque deux semaines depuis que tu as posté toutes ces merveilleuses citations, lebororo. Entre temps, je les avais imprimées pour pouvoir les lire et relire à mon gré.

Trois en particulier que j'adore:

À la guerre, on devrait toujours tuer les gens avant de les connaître -
J'ai travaillé sept ans dans un centre d'éducation communautaire dont la gérante raffolait de dire ce cliché moderne "Il n'y a pas d'étrangers ici; seulement des amis qu'on ne connaît pas encore". Me permettant donc de créer une 'devise parallèle' comme celle de M. Audiard, je pourrais également dire: "Y a pas d'ennemi ici - seulement des gens qu'on n'a pas encore tués".

Les deux autres? Bon, ...

J'ai divisé la société en deux catégories: mes amis ou mes cons à moi, et les cons des autres que je ne supporte pas.

et

Les Français m'agacent prodigieusement, mais comme je ne connais aucune langue étrangère je suis bien obligé de parler avec eux.(C'est bien le genre de plaisir dont j'ai pu profiter en sachant parler le français - la possibliité soit de me faire aimer soit de me faire détester par un peuple de plus dans le monde, ha ha.)

Good on ya, man.

Gerard

Auteur :  lebororo [ 22 Mars 2007 08:49 ]
Sujet du message : 

Merci,
Beaucoup de citations sont "vraies" :lol:
celle-ci entre des dizaines d'autres!
"Quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre, tout le monde écoute" :mrgreen:
Et c'est bien vrai aussi...

Donc c'est un super observateur ce "Michou"
je me suis fait un p'tit retour sur "ces" films où il a été dialoguiste!
lebororo

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